Les Devoirs de l'année
WoP 28

 

 

Bonjour {%FIRSTNAME%},


    Bienvenue dans le Récap des devoirs des élèves de la semaine. Pour cette première édition, nous allons vous présenter les élèves sélectionnés au cours de l’année WoP 28, semaine par semaine. Certains d’entre eux ont profité de cette occasion pour présenter l’un de leurs devoirs, dont ils sont particulièrement fiers.


Les élèves et les devoirs de la semaine, mais qu’est-ce que c’est ?


Principe A chaque début de semaine, les Professeurs Assistants et les Professeurs sélectionnent un élève qui s’est démarqué dans la rédaction de ses devoirs. Plusieurs critères pèsent dans la balance. Tout le monde a donc sa chance !
Ainsi, un récapitulatif est réalisé en fin d’année ou début d’année suivante compilant les élèves et leurs devoirs respectifs, si ces derniers ont souhaité en partager un.
Pour plus de détails, un article est également disponible sur le panneau d’affichage juste ICI !

 

Les sélectionnés de WoP 28

Semaine 1 : Angel Poly

Semaine 2 : Suzann Height

Semaine 3 : Shugo Brown

Semaine 4 : Gen Akane
Cette semaine-là, Gen a choisi de vous transmettre l'un de ses écrits dont elle est le plus fière. Traversant les couloirs de Poudlard tard les soirs de novembre, Gen vous présente son devoir d'Astronomie en quatrième année.
Devoir Gen Attention, le devoir ci-dessous contient des scènes violentes.

Le loup et le sorcier

Personnages :
Akira, jeune sorcier
Shiro, grande soeur d'Akira
Kohei, oncle d'Akira et Shiro
Lupus, loup sauvage
Villageois A, moldu
Villageois B, moldu
Villageoise C, moldu


La scène se passe à l'époque de Nara (Moyen-âge) au lac Kawaguchi au pied du mont Fuji au Japon
Scène 1
Shiro : Akira où vas-tu ? Notre oncle nous a pourtant dit de ne pas sortir la nuit car de dangereuses créatures rôdent !
Akira : Je vais simplement observer le reflets des étoiles dans le lac Kawaguchi, je ne serais pas long...
Shiro : Menteur ! À chaque fois que tu sors tu passes des heures à contempler les étoiles ! Reviens te coucher !
Akira : Non, c'est la pleine lune aujourd'hui, c'est le moment idéal et puis ne t'inquiète pas, notre oncle m'a appris un nouveau sort pour me défendre en cas de problème.
Il sort suivi par sa sœur

Scène 2
Shiro : Je n'aurai jamais du venir, c'est une très mauvaise idée !
Akira : Personne ne t'a forcé à me suivre ! Et parle moins fort, tu risques de réveiller les animaux et les villageois...
Shiro : Parce qu'en plus on passe proche du village ! Tu sais pourtant bien qu'on ne doit pas s'approcher des moldus !
Akira : Je sais, je sais... Mais tu sais, la vue en vaut vraiment la peine. D'ailleurs regarde, nous sommes arrivés.

Ils s'arrêtent et regardent le lac pendant un instant.

Akira : Alors, n'est-ce pas magnifique ?
Shiro : C'est vrai, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau...
Akira : Quand je pense que ce n'est qu'une partie de l'univers, je me sens vraiment tout petit comparé au ciel, aux étoiles et au monde. Nous ne sommes que des points à peine visible dans l'immensité de l'existence... En fait nous ne sommes rien si on y pense...
Shiro : Depuis quand tu fais des réflexions philosophiques ? Cela dit tu n'as pas tort...
Akira : C'est pour ça que je sors la nuit, pour pouvoir assister à ce spectacle. Et encore, tu n'as pas vu les oiseaux qui volent au-dessus du lac, les insectes qui chantent en été et les mammifères qui viennent se désaltérer...
Shiro : Tu as assisté à tout ça ? Mais et si un moldu te voyait ? Il penserait que tu es un esprit et chercherait à exorciser !
Akira : Ne t'inquiète pas, j'ai un compagnon pour me protéger !

Un bruit se fait entendre sur leur droite.
Un grand animal sort des fourrés et s'approchent lentement des deux enfants.


Shiro sort sa baguette Attention ! Quelque chose approche !

La jeune fille lui attrape la main et court, l'entraînant avec elle en dehors de la scène.

Scène 3
Shiro : Je savais que c'était dangereux ! Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de sortir en pleine nuit ! Heureusement on a pu rentrer à la maison sains et saufs !
Akira : Mais ce n'était pas dangereux ! C'était Lupus, tu ne m'as même pas laissé le temps de le présenter !
Shiro : C'était une bête sauvage ! Comment peux-tu dire que ce n'était pas dangereux ?!
Kohei : Qu'est-ce que c'est que ce boucan ? Pourquoi êtes vous hors du lit tous les deux ?

Kohei entre et se place face aux deux enfants.

Kohei : Alors, pouvez-vous m'expliquer ce qu'il se passe ?
Shiro : C'est-à-dire que, euh...
Akira : On est parti regarder les étoiles !
Shiro : en chuchotant Idiot ! Pourquoi tu as dit ça ?
Akira : sur le même ton Quoi ? J'ai dit la vérité où est le problème ?
Kohei : Arrêtez de faire des messes basses tous les deux et racontez moi clairement ce qu'il s'est passé !
Shiro : Comment dire, euh, Akira voulait observer le reflet des étoiles alors je l'ai suivi et euh...
Akira : ... Nous sommes allés près du lac Kawaguchi. Mais on a été très prudent !
Kohei : Vous vous moquez de moi ! Combien de fois vous ai-je dit que de nombreux monstres chassent la nuit ! Sans parler des moldus qui vivent en bas de la montagne ! Et si ils vous voyaient et vous attrapaient pour vous livrer aux exorcistes !
Shiro : Désolée, on ne le refera plus promis !
Kohei : J'espère bien ! Filez vous coucher on continuera cette conversation demain.

Scène 4
Shiro : Tu es content, maintenant notre oncle est en colère et c'est entièrement de ta faute !
Akira : Je sais, mais ça valait le coup non ? Ce qu'on a vu hier était absolument époustouflant !
Shiro : D'ailleurs, en parlant de ce qu'il s'est passé hier, c'est quoi cette histoire de Lupus ?
Akira : C'est mon ami ! On peut aller le rencontrer cette après-midi si tu veux !
Shiro : Tu es fou, as-tu déjà oublié qu'on a l'interdiction de sortir sans notre oncle pendant un mois ?
Akira : Il suffit de ne pas se faire prendre c'est tout.
Shiro : Ce sera sans moi, et ne compte pas sur moi pour te couvrir si notre oncle s'en rend compte !

Scène 5
Akira : Lupus ! Tu es là ?
Un animal grogne, il s'agit d'un grand loup noir. Il vient se coller à Akira qui l'enlace tendrement.

Akira : Je suis désolé d'être parti brusquement hier soir. Ma sœur a eu peur c'est pour ça ! Pour me faire pardonner je vais passer tout l'après-midi à jouer avec toi d'accord ?

Le loup regarde Akira et semble acquiescer comme si il comprenait les paroles du garçon.

Akira : Quand je te vois agir comme ça j'ai vraiment l'impression que tu es l'esprit de papa qui veille sur moi. Je te promets d'être un gentil garçon alors reste avec moi.

Akira sert Lupus dans ses bras.

Scène 6
Villageois A : Tu as entendu ?
Villageois B : Non, il fait nuit maintenant on devrait rentrer !
Villageois A : Mais je suis certain d'avoir entendu un esprit.
Villageoise C : Tu as des hallucinations ! Tu ferais mieux d'aller voir un moine pour qu'il vérifie qu'aucun démon ne t'as jeté un sort.
Villageois A : Pourtant je te jure que j'ai vu plusieurs fois un esprit malin pactiser avec un loup la nuit ! C'est un danger pour notre village alors on doit faire quelque chose !
Villageois B : Attendez, taisez-vous ! Je crois avoir vu quelqu'un dans les taillis !

Les trois villageois s'approchent discrètement et tombent sur Akira endormi au pied d'un arbre.

Villageois A : Vous voyez ! Je vous avais bien dit qu'il y avait quelque chose !
Villageoise C : Tu es sûr que ce n'est pas juste un gosse ?
Villageois A : Certain ! Je l'ai vu plusieurs fois apprivoisé un loup géant ! C'est forcément un Yokai ou un esprit malveillant !
Villageois B : On doit le capturer tant qu'il est endormi. Encerclons-le puis attrapons-le avec ce filet magique.
Villageoise C : Qu'est-ce qu'il a de particulier ce filet ?
Villageois B : C'est un moine qui me l'a donné en disant que ça conjurait la magie des esprits.
Villageois A : Si tu le dis c'est que ça doit être vrai !

Les trois moldus s'approchent doucement d'Akira. Puis jettent le filet sur lui et l'attrape. Akira se réveille et se débat mais ni sa force physique ni la magie ne fonctionnent.

Villageois B : Je te l'avais dit ! Personne ne peut s'échapper de ce filet magique. Qu'est-ce qu'on fait de lui maintenant ?
Akira : Laissez-moi partir !
Villageois A : sans prêter attention à Akira On ne peut pas attendre qu'un exorciste passe dans notre village, il faut nous en débarrasser nous-mêmes !
Villageoise C : Nous n'avons qu'à le noyer ! J'ai entendu dire que les esprits de la terre ne survivent pas dans l'eau.
Akira : Je ne suis pas un esprit ! Lâche- moi !
Villageois A : Tous les esprits disent ça une fois capturé ! C'est une bonne idée de nous débarrasser de ce monstre de cette façon !
Akira : Laissez-moi tranquille, je ne suis pas un monstre !
Villageoise C : Silence le monstre ! Nous ne t'écouterons pas et nous ne te laisserons pas appeler ta bête !
Villageois B : Nous avons scellé tes pouvoirs, tu ne peux rien faire maintenant !

Ils l'emmènent vers le village.

Scène 7
Akira : Arrêtez ça et laissez-moi m'en aller !
Villageois B : Silence on te dit ! Tu nous casses les oreilles !
Villageois A : Tu as entendu ?
Villageois B : Quoi encore ?
Villageois A : Dans les fourrés, comme un grognement.
Villageoise C : Sûrement une bête sauvage, dépêchons-nous de rentrer.

Un loup gigantesque sort du bois et court sur le sentier. Il attaque violemment le villageois B qui porte Akira sur son dos.

Akira : Lupus !
Villageoise C : Qu'est-ce que c'est que ce monstre ?
Villageois A : C'est le familier du garçon ! Je t'avais bien dit que c'était un danger pour le village ! On doit le tuer !

Tandis que Lupus se bat contre le villageois B, le villageois A dégaine une épée et se dirige vers Akira.

Akira : Arrêtez ! Qu'est-ce que vous faites !
Villageois A : Ce que j'aurai du faire depuis le début sale monstre !

Il assène un coup d'épée à Akira mais Lupus, grièvement blessé, se jette entre lui et l'épée.

Akira : Non... Lupus ! Non, ça ne peut pas être vrai. Tu ne peux pas être mort !
Villageois A : Cette sale bête est morte et c'est ton tour maintenant !
Kohei : Stupefix !

Le villageois A tombe au sol en même temps que Kohei entre sur la scène.

Kohei : Stupefix, Stupefix !

Les villageois B et C tombent eux aussi.

Kohei : Akira, est-ce que tu vas bien ?
Akira : Oui, mais Lupus... Il perd trop de sang ! Et il ne respire plus !
Kohei : Akira, ton ami n'est plus de ce monde. Il a tout fait pour te sauver, il est même venu me guider jusqu'à toi.
Akira : Non ! Ce n'est pas possible ! Lupus ne peut pas être mort à cause de moi !
Kohei : Écoute moi mon neveu, Lupus n'est pas mort, il est juste partie ailleurs. Regarde les étoiles, il est sûrement parmi elles...

Akira regarde fixement les étoiles avec des larmes dans ses yeux.

Akira : Tu as raison, il y a des étoiles que je n'ai jamais vu avant et elles ressemblent à un loup. Ça doit être Lupus !
Kohei : Oui, Lupus est devenu une constellation qui veille sur toi de tout là haut... Maintenant, offrons une cérémonie digne à ton ami pour qu'il repose en paix.
Akira : SNIF, oui...

Akira se saisit de sa baguette et lance des étincelles dans le ciel pour honorer Lupus. Puis il enterre le corps tout en pleurant.
Kohei : Oubliette, Oubliette, Oubliette. Allez viens, rentrons chez-nous maintenant.
Les deux sortent.
Fin.


Semaine 5 : Lucienda McCall
En ce début d'année, notre petite sorcière de première année continue ses premiers pas dans le monde de la magie en cours d'Histoire de la Magie
Devoir Lucienda L'apprentissage de la magie était quelque chose de fondamental qui aurait dû être aussi simple et naturel que de respirer. Malheureusement, les choses n'étaient pas ainsi. Les moldus, ou non-sorciers ne laissaient aucune chance à ces derniers, parfois très jeune, d'apprendre tout ce dont ils avaient besoin en faisant en sorte qu'ils n'aient aucune occasion d'apprendre quoi que ce soit de plus. La chasse aux sorcières avait fait de nombreux morts. Des pertes innommables. C'est lors d'une nuit d'hiver, dans une auberge presque déserte des Highlands que c'était réuni quatre amis de longue date. Quatre amis partageant un même secret.

- Ils ont fait brûler la fille du boucher, Edith... Avait annoncé un des hommes, emmitouflé dans une épaisse cape noir dont la fourrure était d'un rouge profond.

Un silence pesant s'abattu à la table des quatre mystérieuses personnes dont on ignorait pour le moment le nom. Une femme au corps généreux afficha un air triste avant de baisser les yeux sur la tasse de chocolat chaud qu'elle tenait entre ses mains tremblants, de peine ou de froid. Mais ce qui rompit le silence fut le deuxième homme qui, en colère, frappa la table de son verre.

- Ces saletés de moldu ! Ne t'avais-je pas mit en garde, Godric ?! Et toi, Rowena, Helga ?! Vous fermez les yeux volontairement ! Ne vous avais-je pas prévenu qu'ils continueraient et qu'ils iraient encore plus loin ?! Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Jusqu'à quand comptez-vous-
- S'il te plait, Salazar. Ce n'est ni le lieu, ni le moment pour ça. Avait interrompu la deuxième femme présente dans ce quatuor, la dénommée Rowena.

Le dit Salazar renifla avec agacement avant de porter son verre d'alcool à ses lèvres qu'il but d'une traite tandis qu'un nouveau silence faisait son retour. Le dénommé Godric souffla longuement, croisant ses mains entre elles alors qu'il restait silencieux. Il en était conscient. Beaucoup des leurs avaient perdu la vie à cause de la peur des Moldus mais il était persuadé que la guerre n'était pas la solution. Ils pouvaient faire mieux, beaucoup mieux. C'est alors qu'une idée germa dans son esprit.

- Au lieu de ça, nous devrions construire un endroit où les nôtres seraient en sécurité. Que les plus jeunes puissent apprendre à se protéger à l'aide de la magie, à l'abri de la peur des moldus. Une école cachée aux yeux des moldus.

Cette proposition laissa les trois autres amis sans voix. Mais c'était une idée saisissante. Aucun d'eux n'avait pensé à cela. Après tout, il y avait déjà des écoles pour les moldus, pourquoi n'y avaient-ils pas pensé plus tôt ? C'était un projet ambitieux mais pas dénué de réalisme. Au contraire. En apprenant à se défendre, ils pourraient peut-être espérer vivre, cachés certes mais vivre. Et n'était-ce pas le plus important ?

- J'aime bien Poudlard.. Un endroit chaleureux, réconfortant et rempli d'espoir. Comme un feu de cheminée lors d'une tempête glaciale. Avait soufflé Helga, un léger sourire aux lèvres malgré la peine qui se lisait encore sur son visage. Rowena valida d'un signe de tête la proposition de son amie, prenant alors la parole à son tour.

- Qui sera admis ? On ne peux pas accepter n'importe qui. Sur quels critères pourront-nous les accepter ?
- L'absence de magie, évidemment. Que les moldus restent entre eux à s'entretuer.
- Tu oublies les enfants de moldus possédant des dons, où veux-tu qu'ils apprennent à se protéger ? Te rends-tu compte que tu les condamnes ?
Salazar posa son regard agacé sur Helga qui avait pris la parole, croisant ses bras sur son torse avant de répondre avec une certaine haine dans la voix.
- Ce n'est certainement pas mon problème. Tu penses qu'ils sauront respecter ce secret ? Ce sont des moldus, c'est dans leur gêne de nous haïr et de nous craindre.
- Tous les moldus ne sont pas mauvais, tout comme les sorciers ne sont pas tous des gens bien. Si tu penses ça, tu te cache volontairement les yeux, Salazar.
- Et si nous mettions en place un système de maison ? Nous choisirons qui iront dans nos maisons en fonction de leur personnalité, et tu pourras refuser les né-moldus dans la tienne si c'est ce que tu veux, Salazar. Mais les enfants des moldus qui possederont la magie en eux devront avoir accès à l'école. Intervint Rowena qui essayait de tempérer un peu son ami aux idées très fermées.
Elle n'était pas comme lui, même si elle comprenait sa haine. Elle aussi était triste des pertes qu'ils avaient subies mais condamner toute une population n'était qu'une idiotie selon elle et visiblement, cela avait suffit à calmer un peu le jeu tandis qu'Helga prenait la parole, un sourire aux lèvres.
- Pour ma part, je veux juste qu'ils soient loyaux, patient.. Né-moldu ou sorciers, cela m'est égale. Ils doivent avoir le coeur généreux. Et toi, Rowena ?
- La soif d'apprendre est, pour ma part, une qualité requise pour ma maison. Qu'ils savent faire preuve de discernement, de sagesse.. Qu'ils soient capables de voir le bien et le mal sans céder aux idées préconçues. Le reste n'est pas important.
- Je ne veux aucun né-moldus dans ma maison, qu'ils soient rusés comme des renards, ambitieux. Ils changeront ce monde par leur détermination.

Godric resta silencieux en voyant ses amis tombés d'accord, se projetant. Cela lui faisait chaud au coeur de les voir enfin tous sur la même longueur d'onde, en quelque sorte. Ils devaient travailler ensemble pour espérer créer un monde meilleur pour les générations avenir. Helga porta sa tasse de chocolat chaud à ses lèvres avant de se tourner vers Godric qui était resté silencieux.
- Et toi, Godric ?
- Moi ? Ils devront être courageux pour pouvoir protéger les plus faibles, avoir un esprit aussi fort que la lame de mon épée. J'accepterais tous ceux qui auront ces qualités.

Le reste de la soirée fut utilisée pour définir d'autres point important comme l'endroit où se trouverait l'école, le lieu de chacune des maisons.. Et alors que la nuit était bien entamée, après le départ des deux femmes qui avaient activement participé à la conversation, les deux hommes se retrouvèrent seuls. Godric paya les consommations de ses amis avant de rejoindre ensuite Salazar à l'extérieur.
- Je sais combien tu es en colère mais je t'assure que la guerre n'est pas la solution. Je suis content que tu aies entendu raison.
Un vent froid s'engouffra à l'intérieur de la cape du sorcier, et c'est a cet instant que Salazar répondit, regardant son ami de son regard assombri par la haine.
- Si ce n'est pas moi, quelqu'un le fera. Il viendra de ma maison, tôt ou tard, une guerre éclatera. Et j'espère que nous la gagnerons. En attendant, je ferais ce qu'il faut pour protéger les miens des moldus. Absolument tout ce qu'il faudra, Godric.


Semaine 6 : Rose Brook
Les premiers pas à Poudlard sont toujours les plus mémoraux pour une jeune sorcière. Rose souhaite vous partager les siens lors de son premier cours de Botanique !
Devoir Rose Son nez plongé dans un livre sur la métamorphose, Rose était totalement concentrée sur un passage, relatant les transformations humaines. Assise sur les marches de l'escalier, présent dans le grand hall, la gryffondor était dans sa petite bulle, bien au calme et surtout, seule. Seulement, elle savait qu'un cours de botanique l'attendait à l'extérieur, aussi, la lionne referma son manuel, qu'elle rangea dans son sac, puis sortit dans le parc. Elle ferma brièvement les yeux, face à l'attaque soudaine des rayons du soleil, puis, elle chercha un camarade de sa classe du regard.

"Dépêche-toi Max, on va finir par arriver en retard !" s'exclama un petit blondinet, en bousculant la jeune fille.
"Ça va, c'est juste à côté !" répondit le dénommé Max, avant de lâcher un soupir.
La née-moldue fit une légère grimace, avant de suivre à pas lents ses deux camarades de classe. En arrivant devant les serres, la première chose qui lui vint à l'esprit, ce furent les odeurs. Son père l'avait élevé dans la jardinerie, avec des fleurs, des fruits ou encore des légumes. La jeune fille se sentait parfaitement à son aise, dans ce décor. Tout en poursuivant son ascension vers son cours de botanique, la rouge et or aperçu quelques couleurs, comme du rouge, du jaune, provenant de quelques fleurs. Un sourire sur les lèvres, elle s'engagea dans la serre, avant de lâcher une exclamation de surprise.

Rose avança timidement parmi les plantes, ses yeux parcourant la serre à toute vitesse. Quelques plantes, dans des pots, étaient suspendues au plafond. Des fleurs, formaient des bouquets dans les recoins. Et que dire de l'odeur de l'engrais ? La gryffondor prit place dans le fond de la serre, imaginant la tête que ferait son père, s'il pouvait voir ce lieu. Elle sortit ses affaires de son sac, avant d'écouter son professeur, qui venait de prendre la parole.

"J'ai hâte de me promener dans la serre !" s'exclama une jeune fille à gauche, impatiente de se lever.
"Pas moi, je ne veux surtout pas me salir les mains !" répliqua sa voisine.
La lionne secoua la tête, avant de prendre des notes, concernant les consignes que son professeur venait de donner. Au moment de se lever, pour parcourir la serre, la née-moldue hésita. Elle ne connaissait aucune plante magique et elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Choisissant de faire confiance à son enseignante, elle se balada dans les allées, observant avec curiosité des plantes qui lui paraissaient étrangères.

"Figuier d'Abyssinie.. Des jonquilles klaxonnantes ? J'aurai vraiment tout vu..." marmonna-t-elle, en poursuivant son chemin.
La née-moldue fut soudainement attirée par un recoin, représentant des fleurs qu'elle connaissait parfaitement. Et pour cause, son père en avait de toutes les couleurs dans son jardin ! Après un moment d'hésitation, la rouge et or repartit vers sa table, attrapa un morceau de parchemin, et commença à répondre aux questions. Une vingtaine de minutes plus tard, le premier élève à passer prit place devant le bureau et commença son oral.
La jeune fille pensa avec angoisse le moment où elle allait devoir passer à l'oral. Lorsque ce fut son tour, elle en oublia ses réponses. Les joues rouges tomates, elle revint sur ses pas, attrapa son parchemin, puis, se posta devant la classe. Ignorant les regards posés sur elle, elle entama alors son oral, malgré sa timidité.

"Hm.. Alors, j'ai choisi de vous parler de la rose, car c'est l'une des fleurs que mon père affectionne particulièrement. D'où mon prénom, je pense... Euh... Elle ressemble à une fleur simple, avec une tige, de couleur verdâtre. La partie supérieure est composée de pétales. On en trouve de toutes les couleurs... Même si elles sont plus souvent rouges. J'ai oublié de préciser, sur la partie inférieure, il y a de petits piquants, qui peuvent blesser si on n'y prend pas gare."

Rose marqua un moment de pause, afin de reprendre son souffle et surtout, pour calmer les tremblements de ses mains. Devant elle, ses camarades l'écoutaient, prenant parfois quelques notes à l'aide de leurs plumes. Après s'être raclé la gorge, la gryffondor inspira profondément, puis reprit son oral et ses explications.

"Au départ, je voulais parler d'une plante magique, car je suis novice dans ce domaine... Et puis... J'ai pensé à mon papa, qui est passionné par les roses. Donc, j'ai voulu en savoir plus sur cette plante, et pourquoi elle est présente dans votre... Euh, dans le monde magique. Les tiges sont présentes dans certaines baguettes, comme celle de Fleur Delacour, une ancienne participante au tournoi des trois sorciers. Les épines quant à elles, sont bien utiles pour certaines potions, comme les potions de beauté. On peut également utiliser les pétales dans ses potions, si on écoute un monsieur qui s'appelle... Zyg.. Zygmunt Budge."

Contrariée à l'idée d'avoir rencontré des problèmes de lecture, la lionne pesta intérieurement. Ne souhaitant pas se laisser dépasser, elle remonta son parchemin afin d'avoir ses réponses bien en vue. En voyant la longueur de ses réponses, elle lâcha un discret soupir, avant de se remettre à son oral.
"Dans le monde des moldus, c'est l'une des plantes les plus connues. Elle sert principalement à offrir des bouquets pour les filles. C'est un signe d'amour... Ça peut aussi servir dans la décoration !"

La jeune fille marqua une dernière pause, avant de finaliser son oral.
"Si j'avais la possibilité d'inventer une plante, je crois que j'opterais pour une fleur. Je la nommerais Confidence. Elle n'aurait pas de tige, serait posée à même le sol. Il faut imaginer d'immenses pétales se refermant les uns sur les autres. Si vous avez une couleur que vous aimez, alors, la fleur prendra cette couleur. Pour moi, ce serait le rouge. Les pétales seraient au nombre d'années, lorsqu'on la découvre. Si je venais à tomber dessus, la fleur posséderait onze pétales, chacun évoquant un passage marquant de ma vie. Chaque fois que je serais mal, je pourrais la placer sur mon cœur, pour libérer toutes mes peines et... Évacuer, car la fleur réceptionne nos pensées négatives. Je pense quelle pourrait être utile, dans le monde des sorciers pour des potions. Mais seulement pour aider son propriétaire et s'il en a vraiment besoin, pour lui remonter le moral. Ce que j'attends de ce cours, c'est de découvrir les plantes magiques, apprendre à les connaître, à quoi elles peuvent servir. Pour moi, c'est tout nouveau, la magie, les plantes, ce monde... Et je suis quelqu'un qui aime apprendre de nouvelles choses."

La gorge complètement sèche après avoir autant parlé, la née-moldue reprit sa place, afin qu'une dernière élève fasse son oral. Tout en prenant des notes sur la plante magique qu'elle exposait, la rouge et or se surprit à apprécier ses camarades. Ils étaient calmes, à l'écoute, contrairement à ce qu'elle avait connu auparavant.
La cloche mit fin au cours, la surprenant dans ses pensées. Rose rangea calmement ses affaires dans son sac, avant de se diriger vers la sortie. Elle jeta un dernier regard vers la serre, immortalisant tous les détails dans son esprit. Puis, avec regret, elle reprit le chemin vers le château où de nombreux étudiants se précipitaient dans la grande salle pour manger.


Semaine 7 : Caedem Werston

Semaine 8 : Ayla Rosens
Le froid de décembre n'arrête pas nos première année d'apprendre dans les serres de Botanique.
Devoir Ayla Ce matin il faisait particulièrement froid, mais après tout, on était en Décembre. Il faisait encore presque nuit lorsqu'Ayla se réveilla. Elle se prépara lentement, encore endormie et ce n'est que lorsqu'elle prit le chemin pour la serre que le froid mordant la réveilla. Notre jeune Serdaigle commençait à être totalement en éveil lorsqu'elle entra dans la serre, cette dernière un peu plus morne qu'à son habitude. Cela ne découragea pas Ayla, c'était certainement un de ses cours préférés et l'apprentissage des plantes lui tenait à coeur. Si bien qu'elle était toujours parmi l'une des premières à arriver et en profitait pour admirer un peu plus longtemps les plantes.

Une fois le cours commencé, Ayla recentra ses esprits, sortit un parchemin pour répondre aux questions ainsi que son fidèle manuel.
"Ayla Rosens, 1ère année, Serdaigle

Comment décririez vous l'asphodèle ?
L'Asphodèle est une plante rhizomateuse. C'est-à-dire qu'à partir de ses racines, elle créer des rhizomes à partir desquels poussent d'autres racines et donc une plante. Elle a de longues feuilles vertes, pointues, fines et plates. Sa tige, tout aussi verte, monte droite et tout en haut on peut observer des fleurs blanches en grappe.

L'asphodèle est connue depuis l'antiquité. Comment l'apellait-on à cette époque? Où l'utilisait-on ?
A l'époque, dans l'antiquité, l'Asphodèle avait un autre nom. On l'appelait le Poireau du Diable. Maintenant on utilise principalement ses racines, mais à l'époque on en déposait sur les tombes en guise de bouquet ornemental.

Dans la nature, où peut-on trouver de l'asphodèle ?
Si nous voulons trouver de l'Asphodèle, il faudrait concentrer sa recherche sur des zones où il y a un sol calcaire. Comme par exemple le bassin Méditéranéen.

Dans quels potions utilise-t-on l'asphodèle? Quels sont les effets de ces potions ?
L'Asphodèle, mais surtout ses racines, est utilisé dans le Philtre du Mort-Vivant. Son effet peut être comparé à celui d'un profond somnifère. La personne qui boit cette potion plonge dans un profond sommeil et à première vue, il semble être mort.

Sous la forme d'un petit récit, raconter une histoire mettant en scène une asphodèle.
Il était une fois une jeune sorcière, totalement recluse dans une partie du manoir de sa mère. Ces dernières étaient des sorcières et la mère était plutôt douée concernant la réalisation de potion. Elle ne cessait d'en préparer.
"On ne sait jamais", se disait-elle sans cesse.

Plus la fille d'Esther grandissait, moins elle passait de temps à la maison. Cela ne dérangeait en aucun point sa mère. Jusqu'à ce que la jeune Ida rencontra un garçon. C'était un non-sorcier et il n'avait aucune soupçon concernant l'éventuelle existence des sorciers. C'est ainsi que cette mère, effrayée à l'idée que sa fille puisse souffrir à cause de lui commença à monter un plan. En effet, elle avait vécu la même chose.

Plus jeune elle était tombée amoureuse d'un non sorcier et lorsqu'il apprit sa vraie nature.. Il l'abandonna et la forçant à quitter le village parce qu'elle était dangereuse. Effrayée à l'idée que sa vie soit en danger, à cette époque Esther quitta son village et se retrouva seule, perdue et le coeur brisé. Cependant, elle ne le savait pas encore, mais Ida l'accompagnait déjà.

Mais là, elle était prête à prendre sa revanche. Un soir, usant d'artifices et de sortilèges, elle pénétra à l'intérieur de la maison de l'amour de sa fille. Et alors qu'il dormait, elle était prête à l'achever pour le bonheur de sa fille. Mais c'est ce qu'elle croyait. En voyant son doux visage innoncent, Esther laissa s'échapper une larme et disparut dans un mouvement de cape.

Alors qu'elle rentrait chez elle, elle ne lâcha pas l'affaire. Elle allait concocter un Philtre de Mort Vivante, au moins ça ne serait pas moins radical et suffisant pour qu'il ne puisse plus venir voir sa fille.
C'est comme ça qu'au petit matin, Esther partit tout en embrassant sa fille. Pour réaliser ce Philtre, il lui fallait de la racine d'Asphodèle.

Durant ce long voyage, Esther était seule, loin de tout ça. Elle rencontra beaucoup de gens, et heureusement, c'était des gens bien. Et lorsque ces derniers lui demandaient ce pour quoi elle entreprenait ce voyage, ces joues se teintèrent de honte et elle commença à hésiter.

Une petite graine s'était plantée.

Esther continua tout de même son chemin et lorsqu'elle arriva sur cette petite plage de terre inondée par les Asphodèles, elle courut vers elles, le ventre serré. Puis ses jambes la lâchèrent et elle pleura toute les larmes de son corps. Elle ressentit une douleur immense naître au creux de son coeur, prendre de l'ampleur puis finir par s'apaiser dans une belle douceur. Esther n'avait pas fait ce chemin dans un but de nuire. Ce n'était pas elle, elle ne pouvait pas empêcher son enfant de connaître les bonheurs et les douleurs de la vie.

Marchant un peu plus vers les Asphodèles, elle se retrouva au niveau d'une vieille femme, qui en déposait tout un bouquet d'Asphodèles au pied d'une vulgaire croix en bois.
La vieille femme tourna la tête vers Esther et s'approcha d'elle. Nullement effrayée, Esther se laissa faire.
Posant une main sur son épaule elle lui dit :
- Vous avez fleuri. Le voyage tout le long du deuil est douloureux et on peut changer. Tout ce qui compte c'est de redevenir soi-même et de se donner une chance de guérir. Je ne sais pas ce que vous avez perdu, mais l'Asphodèle que vous avez en vous, il faut en prendre soin et la nourrir, laissez le deuil faire son travail.

Esther baissa les yeux et en relevant la tête, la vieille femme avait disparut. Esther laissa son corps choir et se rendit compte qu'elle avait besoin d'accepter sa blessure et de la soigner et en effet bien que l'Asphodèle qu'elle était venue chercher était très puissante, celle qu'elle avait finalement trouvé était d'une valeur inégalable.


Ayla termina son parchemin et après l'avoir rendu, elle commença à discuter avec son voisin tout en observant l'Asphodèle devant eux. Une fois le cours terminé, Ayla échangea avec ses camarades sur le contenu de leurs histoires et on lui raconta des légendes sorcières dont elle commençait sérieusement à raffoler. Ils avaient principalement tous apprécié ce cours, tout comme Ayla qui se disait qu'il permettait de connaître les plantes dans leur ensemble, parce qu'en plus de leur utilité, elle en apprenait leur histoire.


Semaine 9 : Camille Lorens
La découverte de chaque cours, chaque leçon au sein de Poudlard est un point important en première année. Camille vous présente son tout premier devoir de musique.
Devoir Camille Camille était nerveuse et excitée alors qu'elle se dirigeait vers sa première leçon de musique à Poudlard, son luth à la main. Elle avait entendu parler des merveilleuses salles de musique de l'école et des nombreux instruments qu'elle aurait l'occasion d'apprendre à jouer. Elle avait également entendu dire que la musique était une part importante de la vie à Poudlard, avec de nombreux événements musicaux organisés tout au long de l'année.

Dans le monde des moldus, elle avait l'occasion d’écouter régulièrement la radio ou la musique sur son téléphone. Elle avait déjà reçu 2-3 cours de piano, mais elle avait arrêté car elle n'aimait pas trop : c’était trop difficile. Elle avait donc pris des cours de luth qu'elle suivait jusqu'à présent.

En arrivant à la salle de musique, Camille fit une pause pour ajuster sa robe de sorcière avant de se diriger à l'intérieur. Même si elle était nerveuse, elle était aussi impatiente de commencer. Elle se demandait, probablement comme d'autres élèves, ce que cette première leçon lui réserverait, et quand allaient-ils commencer à apprendre à jouer un instrument de musique.

La salle était grande et lumineuse, avec des instruments de toutes sortes accrochés aux murs. Camille remarqua une table couverte de partitions et de livres de musique, ainsi que plusieurs autres étudiants qui attendaient leur professeur.
Elle s'installa à une table libre et sortit son luth de sa housse. Elle s'assit, ajusta les cordes et fit quelques accords pour s'assurer que tout était en ordre. Elle sentait les yeux des autres élèves se poser sur elle, mais elle était trop occupée à accorder son instrument pour leur accorder de l'importance.

Finalement, leur professeur arriva. Elle s’appellait Neijka Darween. Camille fut ravie de constater combien la professeure était sympathique. En effet, elle était rentré dans la salle en exclamant un grand BONJOUR à tout ses élèves. Camille écoutait attentivement, prise dans l'excitation de ce nouveau monde de musique qui s'ouvrait devant elle. Elle avait hâte d'apprendre tout ce qu'elle pouvait et de découvrir ce que Poudlard avait à offrir dans ce domaine.
Elle savait que cela ne serait que le début de son aventure musicale à Poudlard et elle avait hâte de voir ce que l'avenir lui réserverait.
Elle nota toutes les consignes donné par madame Darween sur un parchemin et commença alors son devoir.

Après le temps écoulé, son luth à la main, elle s'avança lentement, prête à se présenter en chanson. Elle se plaça devant la classe, retint un soupir nerveux avant de commencer.
La voix légerement tremblante, Camille posa ses doigts sur les cordes du luth et entama les premières notes de sa mélodie.

"Alors voilà, je suis Camille Pauline Lorens,
Fière Poufsouffle et apprentie musicienne en herbe.

J'aime les livres, les films, les jeux, les arts et les sports,
En effet, les loisirs sont pour moi un vrai trésor.
Et je sais que grâce à la musique, je vais vivre des moments intenses,
Et me créer des souvenirs qui dureront pour l'éternité, c'est une évidence !

Des notes qui s'envolent, des mélodies qui dansent,
Je vais enfin me trouver et laisser parler ma chance.
Je vais jouer sans cesse, sans crainte ni retenue,
Et la musique me guidera vers des horizons inconnus."


Camille fit une courte pause pour reprendre son souffle avant de reprendre sa chanson.

"Les accords de ma guitare, les paroles de mes chansons,
Vont résonner dans ce château et m'emmener vers l'horizon.

Mes doigts sur les touches, mes lèvres sur la flûte,
Je vais découvrir un univers qui me rendra absolument brute.

Et quand j'aurai enfin trouvé ma voix et mon style unique,
Je saurai que la musique m'a guidée vers ma destinée magnifique.

Je suis Camille Pauline Lorens, nouvelle Poufsouffle,

Et la musique est mon oxygène, mon âme, mon souffle.
Et même si je suis jeune et que j'ai encore beaucoup à apprendre,
Je sais que la musique sera toujours là pour m'entendre.
Alors je continuerai de chanter, de jouer, de danser,
Et je trouverai ma place dans ce monde, avec fierté et légèreté."


Camille termina sa chanson en jouant une dernière note, un sourire de ralentissement et de fierté sur le visage.
Elle était fière d'avoir terminé son premier cours de musique à Poudlard et avait hâte de continuer à apprendre et à explorer ce nouveau monde de musique. Elle espérait que sa performance avait impressionné son professeur et ses camarades de classe.


Semaine 10 : Agnézkia Sthormlenn

Semaine 11 : Francis Challe
Une fois vos années à Poudlard terminée, vos études de magie continuent ! Francis a choisi de vous présenter un devoir d'octobre en Botanistes.
Devoir Francis Francis avait pris l’habitude de venir tous les jours dans le Park Richmond et elle aimait ça. De plus, elle voyait le parc évoluer au fil des jours et les teintes d’automne étaient magnifiques. À tel point qu’elle prenait le Magicobus vingt minutes plus tôt, comme ça elle prenait son temps pour traverser le parc jusqu’à la « Isabelle Plantation » juste pour regarder les arbres et les plantes. Elle aimait tout particulièrement un chêne qui avait son feuillage brun orange, elle cherchait les glands autour de son tronc. Elle serait bien restée dans le parc pour étudier tous les arbres.
Tout cela lui mettait du baume au cœur ! Car elle ne s’était toujours pas habituée au trajet dans le bus. C’était un vrai défi que de rester assise sur un des fauteuils, elle se demandait si elle n’allait pas amener une ceinture afin de s’accrocher au dossier. Il ne passait pas un jour sans qu’elle ne fut déséquilibrée et qu’elle se cogna contre les vitres. Elle était même tombée une fois sur les fesses. Quelle honte pour elle ! Ce jour-là, il y avait du monde dans le bus…
Depuis ce jour-là, elle réfléchissait pour trouver un autre moyen de transport.

Devant l’entrée de la plantation, Francis retraça les trois « L » puis elle se dirigea vers leur serre, elle rejoignit Saturne qui était devant elle. Après s’être saluée, elle firent la fin du trajet ensemble en se tenant bras dessus bras dessous.
Elles arrivèrent à la serre et elles virent Miss Bathory qui s’occupait d’une plante accrochée à « leur » serre. Les élèves l’avaient vu lors du grand nettoyage et l’avaient laissée : c’était un bougainvillier. Certains étaient déjà là et d’autres arrivaient encore : Lynalou était parmi eux. Elle se glissa près de Francis et de Saturne.

Mrs Bathory les accueillit et leur demanda s’ils avaient des questions à propos du cours précédent. Les élèves se regardèrent et firent non de la tête : la serre avait une toute autre allure depuis un mois. Et à leurs moments perdus, ils feuilletaient les livres qu’ils avaient apportés. Francis pensait que la serre à nouveau propre et en bon état était la réponse à la question de Mrs Bathory.
La mission d’aujourd’hui allait porter sur les soins sur un arbre très particulier, un Wiggentree. En tant qu’élèves Botanistes, ils savaient de quel arbre il s’agissait : un arbre nommé parfois sorbier fabuleux qui cache dans ses branches des Botrucs, petits êtres faits d’écales et de branchettes d’arbre, défenseurs des arbres. Le Wiggentree qui les concernait se trouvait auprès des Magizoologistes. Et pour s’y rendre, Mrs Bathory proposa un portoloin !

*Nouvelle expérience ! Non mais, qu’est-ce que je vais encore devoir faire ?... Encore une nouvelle expérience à raconter ce soir au diner…* se dit la Moldue qu’elle était !

Mais elle ne laissa rien paraitre… Bien qu’elle vit une ou deux têtes se tourner vers les autres avec un regard un peu étonné.
Mrs Bathory tendit vers eux une vielle basket trouée et sale et sachant qu’il ne fallait pas rater l’heure de départ de ce portoloin, tous les élèves y posèrent leur main.

Francis eu la sensation qu’une main invisible avait attrapé la ceinture de son jeans et qu’elle la déplaçait en avant. Sa main adhérait à la basket, elle se demanda si elle n’allait pas y rester collée. Elle eut la sensation d’être dans un manège géant, tournant à grande vitesse et le vent lui sifflait dans les oreilles. Son estomac se contracta et elle pensa qu’elle aurait du manger moins de céréales ce matin-là. Les autres élèves étaient aussi attachés à la basket et Francis se demandait si tout le monde arriverait bien à destination. Certains visages étaient souriants : Francis se fit la remarque que c’était les garçons, peut-être pour ne pas passer pour des poules mouillées. Le visage de certaines filles étaient crispés… Elle se demandait quelle tête elle faisait elle-même !

*Sûrement crispé comme le leur…* se dit-elle…
Ils touchèrent brutalement le sol d’un sentier, le jeune femme faillit perdre d’équilibre et se rattrapa au bras d’Erik.
« Excuse-moi ! » dit-elle très vite en retirant sa main et en se faufilant près de Saturne et de Lynalou.

Mrs Bathory s’assura que les élèves allaient bien puis elle les invita à les suivre en leur recommandant la prudence envers les créatures du centre. Francis se demanda si elle allait apercevoir des Fléreurs ou des Porlocks, un Demiguise ou un Hippogriffe… Elle se souvint des cours de Soins aux Créatures Magiques de Poudlard.
Ils s’engagèrent tous sur le sentier à la suite de leur formatrice, le sol n’était pas uniforme, il était parsemé de petits galets et il fallait faire attention de ne pas se tordre le pied.

*Heureusement que j’ai mes chaussures de marche…* pensa la jeune femme qui s’habillait très « garçon » pour avoir plus facile lors de cette formation : jeans, t-shirt, cardigan et ses chaussures.
Ils furent accueillis par une Sorcière accompagnée de ses étudiants, elle salua chaleureusement Mrs Bathory, puis tout le groupe chemina jusqu’au Wiggentree malade. Francis regardait le groupe d’élèves Magizoologistes et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir Hailey Wolf, une condisciple de Poudlard parmi eux. Elles se firent un signe de la main, ravies de se revoir après plusieurs mois. Les jumeaux formateurs des Magizoologistes leur expliquèrent leur tâche.
Leurs étudiants avancèrent de l’arbre et cherchèrent les Botrucs dans le feuillage. Tâche d’autant plus difficile qu’une partie de l’arbre était comme brûlé et que la couleur des Botrucs se confondait avec le brun des branches et des feuilles de l’arbre. Hailey s’en sortait bien : elle avait une certaine délicatesse pour attraper ces créatures sans les brusquer pour les emmener au centre, le temps que le Wiggentree se refasse une santé.

Mrs Bathory examina le « malade » et invita ses élèves à faire de même afin de poser un diagnostic : ils devaient étudier les causes de la maladie et proposer un remède pour soigner le Wiggentree. Et tout cela à l’oral !

*Voici le grand vilain oral de retour…* se dit Francis.

Elle croyait vraiment que cela était bien loin derrière elle, eh non !
Ils s’approchèrent tous de l’arbre et l’examinèrent en profondeur. Oui, les feuilles avaient l’air brûlées d’un côté, par contre le tronc ne l’était pas. Francis s’accroupit et prit une poignée de terre au pied des racines : elle était extrêmement sèche et avait une couleur plutôt ocre. Elle regarda l’environnement proche du malade et elle prit un petit carnet dans son sac. Elle dessina rapidement le Wiggentree, ce qui l’entourait puis elle prit des notes sur la terre, le tronc et les feuilles. Tous les élèves étaient absorbés par leur mission et ils leur fallut une vingtaine de minutes pour préparer ce que demandait leur formatrice.

Au bout de ce temps, les élèves commencèrent à proposer leur constatations au groupe :
Erik Greenhouse proposa du fumier de bouse de dragon pour le côté malade de l’arbre, Naomi Dolly’s voulait poser une couverture de laine pure sur les racines de l’arbre, (non mais !) Melina Pumpkin voulait couper tout ce qui était malade…

Ce fut le tour de Francis :
« Alors, dit-elle en regardant ses notes. J’ai remarqué que la terre dans laquelle est plantée ce Wiggentree n’est pas la même partout : du côté sain, la terre est bien noire et humide, elle a une odeur qui me laisse penser qu’il y a eu de l’engrais de ce côté.
Du côté malade, la terre est plutôt ocre, donc argileuse et malgré tout, elle est très sèche. De plus, pousse tout à côté de lui, un jeune chêne qui est déjà deux fois plus grand que notre malade, cela fait de l’ombre au côté malade. Le tronc ne souffre pas, je pense que ce sont les racines qui sont la cause car elle évoluent dans un terrain pauvre et très sec. »


Francis jeta un œil autour d’elle, elle vit que Lynalou acquiesçait d’un signe de la tête, les autres écoutaient…

« Je propose donc de retirer le plus possible de terre ocre au pied de l’arbre, de la mélanger avec du grignon d’olive : ce sont le déchets sec de la pression des olives afin d’en extraire l’huile et un peu de charbon de bois réduit en fines paillettes. Après avoir replacé la terre enrichie, il faudra bien l’arroser et afin de maintenir une belle humidité de la terre, je pense entourer le tronc d’une bonne couche d’aiguilles de pin, qui au fur et à mesure, renforceront l’amendement de la terre. Mais je pense qu’il faudra toujours conserver une couche soit d’aiguilles de pin ou de tonte des pelouses sur les racines pour que la terre soit toujours humide. »

Les autres élèves présentèrent leurs diagnostics aussi, tous avaient de bonnes idées et certaines revenaient dans la bouche de certains. C’était l’heure de la pause de midi et tous s’installèrent près des arbres et les étudiants Magizoologistes les rejoignirent, ils purent ainsi discuter de leur formation respective. Hailey avait rejoint Saturne, Lynalou et Francis et elles bavardèrent joyeusement :

« Je suis vraiment ravie de vous retrouver » dit Hailey.
« Oui, je ne pensais plus revoir de connaissances après Poudlard et je dois dire que je suis contente de vous avoir retrouvé » dit Lynalou, qui était souvent seule quand elle était au Collège.
« C’est vraiment chouette, c’est vrai » dit Francis qui se promit de rester en contact avec Hailey pour pouvoir suivre sa formation.
« Mais vous en avez pour deux ans, vous ? » demanda Saturne à Hailey.
« Oui, deux ans ! Vous, ce n’est qu’un an… » répondit la jeune Magizoologiste aux longs cheveux noirs.
« Mais c’est plus complexe de s’occuper de créatures » dit Lynalou.
Elles continuèrent à bavarder tout en mangeant.

Après la pause et un rapide rappel des dix présentations, les élèves Botanistes débattirent ensemble sous l’œil avisé de leur formatrice, pour en retirer une prescription digne de soigner l’arbuste.
Francis était ravie car son histoire du grignon d’olive et de couche d’aiguilles de pin avait retenu l’attention des autres. Avec l’accord de leur formatrice, ils se mirent au travail : ils retirèrent la terre sèche, la mélangèrent dans une grande bassine en métal à de la dolomie, roche réduite en poudre riche en carbonate et au grignon d’olive. La terre perdit de sa couleur ocre pour devenir plus brune, les élèves y allaient de bon cœur avec leur long bâton de bois.

Patrick Wheatear et Steve Garlic’s revenaient avec deux sacs d’aiguilles de pin chacun. Tous ensemble, ils replacèrent la terre sur les racines, ils la tassèrent un peu. Lynalou et Naomi arrosèrent la terre. Ils attendirent un peu que l’eau soit absorbée puis Francis et Saturne, ainsi que Lucia et Julian déposèrent les aiguilles de pin sur la terre. Ils reculèrent afin de regarder le résultat de leur opération. Francis trouvait qu’ils ne s’en étaient pas mal sorti et en jetant un regard autour d’elle, elle crut voir un petit sourire sur le visage de leur formatrice.
Cette dernière rappela les jumeaux pour leur signifier le traitement effectué et les soins qu’il fallait prodiguer au Wiggentree dans les prochaines semaines et les prochains mois. Il fallait attendre que l’apport d’engrais agisse.

Les jumeaux appelèrent leurs étudiants afin de leur signaler que l’arbre était traité et que les Botrucs pouvaient revenir dans ses branches. Les élèves Botanistes assistèrent au retour des petites créatures : elles étaient portées par les étudiants Magizoologistes. Certains étaient pressés de retrouver l’abri du feuillage et se tortillaient dans les mains d’Hailey, elle arrivait à les faire patienter avec une voix toute douce. Certains étudiants firent deux voyages et tous les Botrucs se cachèrent bienheureux de retrouver les branches.

Tous les étudiants restèrent autour de l’arbre quelques instants regardant les feuilles qui remuaient au passage des petites créatures.
Après un rappel de leur formatrice, les élèves Botanistes saluèrent les étudiants Magizoologistes à regret, car c’était une chouette expérience que de mettre leur savoir en commun.
En s’éloignant, Francis jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et fit un signe à Hailey. Puis, elle songea au retour à la serre :

*Oh, non, nous allons reprendre un portoloin !* pensa-t-elle en se remémorant l’étrange sensation qu’elle avait éprouvé à l’aller…

Eh oui, Mrs Bathory leur tendit une vieille sous-tasse ébréchée et les invita à se joindre à elle. Les dix mains se posèrent ensemble sur la petite assiette et c’était reparti : la ceinture en avant d’un coup sec, le grand manège et le casse-croute qui semblait ne pas se plaire dans son estomac ! L’atterrissage se passa un peu mieux car elle était entourée de ses deux amies. Ils entrèrent dans la serre et s’installèrent autour de la table. Ils commentèrent leur journée et Lucia suggéra qu’ils prennent des notes de leur intervention du jour. Elle sortit de son sac dix carnets toilés et les distribua à tous. Les élèves la remercièrent et chacun sortit un matériel d’écriture.

Francis nota tous les événements de la journée afin de garder une trace des missions qu’ils auraient à effectuer. Ensuite, elle retourna son carnet et à l’arrière, elle fit comme une fiche avec le nom de l’arbre, les constats de sa « maladie » et puis elle nota le traitement qu’ils avaient mis en place. Elle laissa une place pour noter l’évolution du traitement car elle comptait demander à Hailey comment allait le Wiggentree.

Mrs Bathory leur signala qu’ils pouvaient à présent rentrer et elle leur souhaita une bonne soirée. Ils rangèrent leur serre, (ça faisait bizarre à Francis de penser que c’était « leur serre »), ils sortirent en saluant leur formatrice et tout le groupe s’éparpilla dans différentes directions. Francis se rendit Queen’s Road et discrètement, à l’aide de sa baguette, elle appela le Magicobus. Après le portoloin, elle apprécia le confort des fauteuils et elle regarda le paysage qui défilait tout en pensant à ce qu’elle allait raconter à ses parents ce soir-là.


Toutes nos félicitations aux élèves nominés pour cette année WoP 28. Chacun et chacune d'entre eux seront récompensés à la suite de cet article. N'oubliez pas qu'à chaque semaine, il se peut que ce soit VOUS qui soyez sélectionné.
Merci à tous d’avoir suivi cet article, nous nous retrouverons l'année prochaine pour un nouveau récapitulatif des devoirs de l'année.

A bientôt pour un nouvel article sur le blog,
Portez-vous bien.

 

L’équipe des prunes des Réseaux Sociaux