Bienvenue dans une nouvelle édition du Récapitulatif des devoirs des élèves de la semaine.
Rappelez-vous, il y a quelques mois une première édition mettant en avant les élèves et l'un de leur devoir sortait sur le blog. Cette rubrique a pour but de récompenser chacun d'entre eux et chacun d'entre vous pour leur implication au sein du sote au travers des devoirs. Comme lors la dernière fois, certains d’entre eux ont profité de cette occasion pour vous faire découvrir l’un de leurs devoirs qui leur a plu à écrire, dont il sont fiers etc.
Pour rappel, les devoirs partagés ici sont présentés au bon vouloir des personnes sélectionnées, afin de vous faire part de leur créativité. Il est STRICTEMENT interdit de plagier l'un des devoirs ou un fragment d'écrit des joueurs. Des sanctions pouvant aller jusqu'au bannissement seront prises en cas de triche.
Les élèves et les devoirs de la semaine, mais qu’est-ce que c’est ?
Les sélectionnés de WoP 29
Semaine 1 :Thomas Oakwood
Semaine 2 :Aucune sélection cette semaine-là
Semaine 3 :Meghan Weaster Pour commencer en beauté cette édition, nous nous tournons vers Meghan, qui ouvre le bal des devoirs avec un écrit de Potions en sixième année. Merci à toi pour ton partage et profitez bien de la lecture. Devoir MeghanMaman, papa,
J'espère que tout va bien à la maison. Ici la reprise s'est bien passée, même si les vacances me manquent déjà! Je crois que je ne réalise pas encore que je suis déjà en 6ème année, le temps passe tellemennt vite! Je me revois encore sur le quai de la gare lorsque j'ai pris le Poudlard Express pour la première fois. Ca me semble hier et en même temps si loin... L'année prochaine je serai déjà en dernière année, et les profs commencent déjà à nous parler des ASPICS et de nos études supérieures...
Je sors de mon cours de potion, et notre professeur nous a demandé pourquoi on avait gardé les potions. Je ne savais pas trop quoi répondre, je lui ai dit que c'était une matière qui me plaisait, et que je la trouvais importante, peu importe le choix de carrière. La plupart des autres étudiants qui ont gardé les potions l'ont fait pour leur futur métier,car ils en ont besoin s''ils veulent devenir potionniste, médicomage ou encore alchimiste.
Même si j'adore les potions, je ne me vois pas faire ça toute ma vie. Et moi qui déteste le sang et les hopitaux, pour RIEN au monde je souhaiterais devenir médicomage.
Du coup, cela m'a fait réfléchir à mon avenir, au métier que je voudrais exercer et j'ai quelque chose à vous annoncer. Enfin, surtout à toi papa...
Je sais que depuis toujours tu rêves que je suive tes traces et que je devienne auror comme toi. Mais j'ai bien réfléchi et ce n'est pas la vie que je souhaite. Tu es toujours absent de la maison, quand on était petites avec Jace tu n'étais jamais là. Ce n'est pas la vie qui me convient. Je sais que tu ne comprendras pas ma décision, mais j'espère que tu ne m'en voudras pas.
Je me suis renseignée sur les différentes possibilités qui s'offrent à nous en sortant de Poudlard et elles sont bien plus nombreuses que ce que je pensais. Et je crois que j'ai trouvé ma voie... J'ai découvert la fomation de langue-de-plomb, qui m'a vraiment semblé fascinante. Je me suis du coup renseignée sur le métier (du moins ce que j'ai pu trouver car il y a tellement de mystères autour...) et je crois vraiment que ce métier est fait pour moi ! Il combine tout ce que j'aime: la recherche, les expériences, les découvertes... J'ai lu que pour être langue-de-plomb, il faut être plutôt bon dans les matières principales (sortilèges et potions notamment), je vais donc redoubler d'effort à ce niveau là. Il va par contre falloir que je garde l'étude des runes, ce qui m'enchente moins. Mais bon, je suis vraiment motivée, et pour la première fois je pense avoir trouvé ce qui me plait vraiment.
Papa, n'essaye pas de me convaincre de changer d'avis, ma décision est prise.
Vous avez le bonjour de Jace, qui passe son temps à la bibliothèque, comme d'habitude.
A très vite !
PS: Papa, tu resteras toujours mon héros, je t'aime.
Meghan
Semaine 4 :Cassandra Grimm
Afin de compléter sa nommination, Cassandra a choisi de vous plonger dans son univers en vous partageant un devoir de Première année en Métamorphose. C'est le moment de se mémorer nos souvenirs de première année. Bonne lecture et merci à toi !
Devoir Cassandra
Cassandra se souvenait de ses essais de métamorphose du cours dernier, et même avec de l’entraînement en dehors des cours, elle n’avait toujours pas réussi à obtenir un résultat parfait de la métamorphose d’une allumette en aiguille. Elle craignait que ses camarades se moquent d’elle s’ils voyaient qu’elle n’en était toujours pas capable… Ce fut donc avec un peu d’appréhension qu’elle entra dans la salle habituelle de cours. Cependant, sa crainte fut de courte durée car la professeure annonça qu’ils se déplaceraient dans la Grande Salle le temps du cours. Cass fut ravie, mais peut-être pas pour la bonne raison : cela signifiait donc qu’ils ne s’exerceraient pas encore sur la métamorphose de la dernière fois, et donc qu’elle n’allait pas se ridiculiser. Ce fut donc plus joyeuse qu’elle suivit sa professeure.
Tandis que la professeure annonçait le sujet du cours, Cass se demanda si elle serait à la hauteur. Elle n’avait pas encore réussi parfaitement la première métamorphose, réussirait-elle la deuxième ? Elle s’installa face à sa fourchette et se demanda comment elle pouvait bien faire pour la changer en couteau. Elle brandit sa baguette et tapota trois fois sur la fourchette en marmonnant “fera wesso”. La fourchette s’aplatit légèrement, mais comme prévu, le résultat fut assez décevant.
Cass réessaya pendant tout le reste du cours, et fut étonnée de réussir finalement à obtenir un joli couteau. Elle n’était pas sûre que les dents de l’ustensile étaient assez pointues pour couper quelque chose d’autre que du beurre, mais de loin, le résultat était là.
Ce fut donc moins déçue qu’au dernier cours qu’elle sortit de la Grande Salle pour rejoindre sa salle commune. Peut-être que tous les efforts qu’elle avait fait sur l’allumette l’avait aidée pour la fourchette…
Semaine 5 :Ange Satoru
Pour continuer au sein des écrits de nos élèves nomminés, Ange a choisi de nous retrancer l'un de ses récits qu'elle a le plus apprécié a écrire.
Devoir Ange« Mais qu’est-ce que tu fais ? »
Nathanaël, un jeune Gryffon, releva la tête vers sa meilleure amie qui sautait du canapé pour atterrir sur des coussins éparpillés au sol. « Je m’entraine pour notre cours de vol !....Ouch.
La jeune fille roula boula et se releva avant de recommencer. - Il faut s’entrainer à la chute pour ne pas en avoir peur. Tu ne peux pas comprendre… Ouch...t’es un froussard, Nat. - Ce que je comprends pas, c’est comment nous sommes devenus amis », marmonna le jeune homme avant de se relever. « Bon, allons-y avant que tu te casses un bras. »
Les deux jeunes Gryffondors se dirigèrent vers le terrain, ils trépignaient d’impatience à l’idée de chevaucher des balais et de s’envoler à toute vitesse.
« Tu crois que je pourrais jouer dans l’équipe ? »
Ange se voyait déjà, revêtue de la tenue des rouges et or, le menton relevé et le regard fier. Le sentiment d’adrénaline du début de match et le soulagement de l’après match. Est ce qu’ils se battraient avec des cognards ? Est-ce qu’ils pourront apercevoir le vif d’or ? Quelles techniques allaient ils apprendre ? Toute ses questions redoublèrent son impatience. Une main s’abattit sur sa tête, celle du gryffon.
« Commence déjà par faire décoller ton balais et de pas t’écraser. Tu n’es jamais monté de balais, je te rappelle !» Il fit une pause, prenant une pose fière. « Si tu as besoin d’un expert je serais là. Tu vois, ma mère me dit que je suis…un génie. Hehe. - Je te rappelle que ta mère disait que tu étais un génie quand on était petit et que tu mangeais des cailloux…
- … »
Plusieurs élèves étaient déjà arrivés quand ils arrivèrent. Les deux amis rejoignirent Kitty, une élève de Poufsouffle rencontrée pendant un cours de musique. Elle avait l’air apeurée et stressée pour ce premier cours, si bien qu’elle triturait son collier pour se rassurer.
L’ambiance était mitigée, entre euphorie et anxiété. Une seule pensée semblait unir tout le monde : Que leur professeur allait il leur faire faire ? Elle fut un peu déçue, elle qui avait préparé une panoplie de comparaisons pour se moquer de Nathanaël, elle devrait les garder pour elle-même. Apparemment, ce dernier avait prévu la même chose, car il la regardait avec déception.
En posant ces affaires, elle se mit entre son ami et un Serpentard avec qui elle n’avait encore jamais parlé. Pendant que leur professeur parlait, elle se pencha vers lui.
« Ange Satoru !
- Elros Anderson ! » Il tendit sa main à la Gryffondor, qu’elle serra. « T’as déjà fait du Quidditch ?
- Je compte bien devenir le futur attrapeur de mon équipe. Le brun bomba le torse fièrement. J’ai un certain dons dans ce domaine. - Décidément, tous les garçons ont un égo surdimensionné dans cette matière… murmura Ange.
- Tu penses que je peux lui demander un autographe ?! » Nathanaël, qui s’était penché vers Ange, fixait leur professeur avec des yeux brillants et secouait le bras de son amie. « Il faisait partie des Catapultes de Caerphilly ! Je crois que mon cœur va pas le supporter.
- Groupie va. Au lieu de t’extasier, fais gaffe au souafle qui te fonce dessus… » Dit-elle en s’écartant.
Il l’attrapa de justesse manquant de faire tomber la balle. Il se présenta avec une hésitation qui ne lui ressemblait guère, et le tour continua. Certains élèves étaient de véritables dictionnaires ambulants du Quidditch. Arrivée à son tour, Ange attrapa le Souafle et laissa son improvisation faire le boulot.
« Salut ! Je m’appelle Ange Satoru, je suis à Gryffondor. Mmh, je n’ai jamais pu voler sur balai mais je pense que l’activité n’est pas bien différente du nom. On vole sur un balai. Quant au Quidditch c’est une sorte de mélange entre le baseball, le basket-ball et le criquet ? Je n’en ai jamais vu en vrai , seulement des images mouvantes dans la salle commune… »
Ayant terminé, elle renvoya le souafle et resta silencieuse jusqu’à la fin des présentations. Son impatience était palpable, la jeune fille ne cessait de bouger, se dandinant d’un pied sur l’autre. Elle reçut une taloche de Nat quand leur professeur avait le dos tourné. La voir bouger autant le stressait. Ne pouvant répliquer sans se faire réprimander elle lui signa sa mort prochaine. Tous, une fois tout le monde passés, ils se dirigèrent vers les brossdur alignés. Ange voulut se mettre entre Kitty et une Serdaigle, loin des deux nigauds égocentriques, mais la bonté du santa en voulut autrement et elle se retrouva à la même place, entre Elros qui s’échauffait et Nathanaël qui racontait des anecdotes où il était le héros au pauvre George qui avait l’air de prier qu’on le sorte de là. La jeune fille soupira et, se concentrant pour l’exercice, elle tendit sa main au-dessus du vieux balais. Une tentative, deux, trois…encore et encore. Ce n’est qu’à la treizième tentative qu’elle réussit à faire venir son balai dans la paume de sa main, un sentiment de fierté l’envahit. Elle avait réussi à se concentrer, une première compte tenu de son trouble de l’attention. Elle appela Nathanaël, qui avait sans doute déjà terminé, pour qu’il assiste à son exploit mais elle le vit en train de répéter en boucle le mot ‘’debout’’, une veine pulsant sur son front. Elle fronça les sourcils et se tourna vers Elros, qui était dans la même position, dans la même galère.
- Et bah, pour des dieux du Quidditch, vous êtes beaux tous les deux... Elle releva son balai à côté d’elle, un sourire narquois sur le visage.
- La ferme ! Dirent-ils en même temps. Ange leva les mains en signe de paix et prit congés pour voir où en était Kitty. La jeune pouffys avait réussi et sautillait de joie.
Semaine 6 :Gen Akane
Semaine 7 :Devany Gallagher Pour sa première nomination Devany a choisi de nous partager ses souvenirs lors de son tout premier cours de Botanique. Plongeons-nous dans son récit et les plantes de Madame Grimm. Devoir Devany
Le soleil brillait encore, et bien que la brise était fraîche, les vitres de la serre préservait la chaleur, comme un petit cocon dans cette approche de la saison automnale. Devany passait le long des vitres, à la recherche de la porte. Au détour de la serre, elle vit que la porte en question était ouverte, et qu'une sorcière les attendait devant, les bras croisés. Une petite dizaine d'élèves était déjà présent. Elle n'était pas la plus en avance, mais pas non plus la plus en retard. Elle salua le professeur en passant, et pénétra dans la serre. Une énorme table trônait au centre, elle devinait que c'était le plan de travail. Il y avait un espace pour la contourner, mais contre chaque paroi de la serre, il y avait des dizaines de pots en terre cuite, dans lesquels poussaient des plantes. Des grandes, des petites, des mouvantes, des immobiles, des fleurs et des plantes feuillues. De toute taille, de toute forme. C'était une pure merveille. La jeune fille passa de longues minutes à observer les plantes, jusqu'à ce que le rappel de leur professeur l'interpela. Elle n'eut qu'à se retourner pour faire face à la table et elle pencha la tête pour surveiller les éventuels mouvements du professeur. Il se trouva qu'aujourd'hui, c'était une séance d'observation. Comme quoi, elle était bien partie ! Le professeur Grimm révéla au tableau six questions, et leur demanda de présenter une des plantes à l'oral. Aucun problème pour la jeune Serdaigle, qui n'avait pas peur de passer à l'oral. Le tout à présent était de choisir une plante et de bien la présenter. Au signal, elle parcourut du regard les étagères. Son regard s'arrêta sur une plante aux feuilles très fines et aux petites fleurs jaunes. Elle la regarda longuement, curieuse, persuadée que c'était une plante qu'elle avait déjà vu chez sa famille maternelle, au Mexique. Elle saisit son livre de botanique, et feuilleta les pages, à la recherche d'une image de la plante. Elle parvint à la page des S et trouva enfin le nom de la plante : le sisymbre. Et en lisant, elle lut qu'il poussait dans des zones tempérées, principalement en Europe occidentale. Ah, ben raté. Mais étant donné qu'elle ne la connaissait pas, autant l'étudier !
Elle passa de longues minutes à lire et à prendre des notes. Une fois prête, elle attendit qu'on lui demande de s'avancer pour la présentation. Un jeune garçon de Gryffondor venait de passer et de présenter la valériane, quand elle fut appelée. Elle s'avança, se racla la gorge, et s'exprima clairement.
"La plante que j'ai choisi est le sisymbre, c'est une plante qui peut atteindre près de 90 cm de haut. Les feuilles sont fines, en lobes, et les extrémités sont en trois pointes, celle du milieu est plus grande. C'est une plante dont les tiges en rameaux sont fleuries, ce sont de petites fleurs jaunes ou blanches à quatre pétales. J'ai choisi cette plante un peu au hasard, je pensais la connaître, et en fait, j'ai appris plein de choses dessus. Je pensais l'avoir déjà vue pousser sur un bord de chemin près de chez mes grands parents, mais c'est une plante qui pousse en Europe, et mes grands parents sont du Mexique. Au final, cette plante m'a intéressée, et j'avais envie de l'étudier un peu plus. C'est une plante à la fois magique et non magique. Les Moldus la connaissent, elle pousse en campagne et en montagne, au bord des sentiers. Mais pour les sorciers, elle peut être très importante, car elle rentre dans la préparation du Polynectar, à condition qu'elle soit cueillie à la pleine lune."
Elle reprit posément son souffle, et reprit.
"Ensuite, si je devais inventer une plante, ce serait dans le même but que cette plante là : connue des moldus, mais dont les pouvoirs ne sont connus que par les sorciers. J'imagine bien une plante aux feuilles noires où poussent des baies blanches, et dont les moldus diraient que c'est une plante vénéneuse et toxique. Mais les sorciers sauraient que les baies peuvent servir à la fabrication de potions, parce qu'elles auraient dedans des petites graines, et que les feuilles peuvent se lécher et garder dans la bouche sans danger et qu'elles aident à saliver, et elles auraient un goût de café noir au début, puis que ça prendrait un goût de cerise avec la salive. Donc en plus d'aider à saliver, cette plante resucrerait."
Elle présenta à la classe un dessin qu'elle avait griffonné sur un morceau de parchemin, avec les explications, et l'image de la fleur. Une sorte de groseiller aux feuilles noires et aux baies blanches."
"Pour le nom, poursuivit Devany, j'hésite encore entre les Feuilles de Marc, comme le café, ou les Perles d'Apaté, la déesse de la fourberie et de la dissimulation, en Grèce."
Elle reprit ensuite, sans ses notes, puisque la réponse aux autres questions n'avait pas nécessité de réelle préparation, elle allait improviser.
"J'espère, dans ce cours, découvrir le plus de plantes possible, magiques et non magiques ! Notamment les plantes qui peuvent servir à guérir ou les herbes fortifiantes, parce que je trouve ça très utile et bon à savoir. Mais aussi comment se protéger des plantes dangereuses, on ne sait jamais."
Elle regarda le tableau pour relire la question et elle expliqua :
"Ensuite, j'ai eu affaire avec plusieurs plantes magiques, parce que ma mère étudie dans l'herbologie. Mais elle ne me laisse jamais entrer dans la serre. Je me rappelle que ma mère m'a montré des plantes magiques assez drôles quand j'étais plus jeune, parce que je voulais vraiment entrer dans la serre, et qu'elle m'avait promis de me montrer quelques plantes. Et celle là m'a marquée parce que c'était très drôle. Elle m'a apporté un pot avec des jonquilles. J'ai demandé pourquoi elle avait amené ça, parce qu'elle avait promis de me montrer des plantes magiques. Mais quand je les ai approchées et touchées, j'ai compris : c'était des jonquilles klaxonnantes ! On a bien rigolé ce jour là ! Un peu moins mon père, il entendait des bruits de klaxons sans cesse parce que j'adorais jouer avec ces fleurs !"
En souriant à ce dernier souvenir, la jeune fille retourna à sa place pour écouter les autres élèves faire leur présentation. A la fin du cours, elle traversa à nouveau la serre, en souriant, avec l'envie de retourner ici bien vite. Peut-être pourra-t-elle bientôt étudier des plantes de la serre de sa mère ? Elle passa le long des murs de la serre en direction de la sortie, lorsqu'un bruit de klaxon l'interpela. Elle se retourna, et reconnut les fameuses jonquilles. Un sourire aux lèvres, elle repartit, enthousiaste à l'idée de commencer les cours. Une dernière pensée lui traversa cela dit l'esprit, en repartant. "On va pas un peu se cailler, de venir ici en hiver ? Un peu, si ?"
Semaine 8 :Juline Rosevald
Semaine 9 :Samaël Sainclair
Semaine 10 :Kathleen Honermann Notre nouvelle Professeur Assistante en métamorphose a eu le même sentiment de nostalgie en vous proposons un devoir de première année en sortilèges. Devoir Kathleen
Kathleen avait beaucoup imaginé à quoi ressemblerait son premier cours à Poudlard, et ce sitôt qu’elle avait reçu la lettre. Aurait-il lieu dans un cachot sombre et poussiéreux ? Dans une salle de classe tout ce qu’il y avait de plus ordinaire, à l’exception près que les élèves ne tenaient pas des stylos, mais des baguettes ? Elle avait rêvé cette nuit qu’elle devrait plonger au fond du lac et que l’on y mettrait à l’épreuve ses capacités magiques, comme dans un rituel d’initiation un peu morbide, comme pour lui dire, « ça y est, tu fais partie des nôtres, prends place et apprends ». C’était peut-être comme ça que ça s’était passé pour son père, elle ne savait pas, il ne lui en avait jamais parlé.
En aucun cas la jeune fille n’aurait pu imaginer la configuration qui se présenta devant ses yeux. Dans un premier temps, il fallait sans doute préciser que Kathleen avait été ravie de découvrir sur son emploi du temps qu’elle commencerait son apprentissage de sorcière par le cours de Sortilèges. Quoi de plus iconique ? Aussitôt, son imagination s’était empressée de lui jouer des tours : elle visualisa tout de suite l’enseignant comme un vieux bonhomme aux allures de Père Noël, dans une salle de classe éclairée à la bougie.
Kathleen savait qu’il fallait garder les pieds sur terre, mais elle n’y pouvait rien, elle avait la tête dans les nuages. Son père l’aurait réprimandée pour moins que cela.
La première chose qui surprit la petite rouquine, ce fut la porte qui s’ouvrit toute seule – et la seconde chose qui la surprit, ce fut de se souvenir que rien ne se faisait tout seul, mais que tout se faisait par la magie, et que cette magie-là n’était autre que celle de son enseignante. Ce fut elle, la troisième chose qui surprit Kathleen : elle n’aurait jamais pensé que le cours de Sortilèges, dont le nom lui coulait sous la langue et évoquait dans son esprit des arabesques d’argent et des étincelles dorées, puisse être enseignée par une dame qui, somme toute, lui ressemblait presque un peu : elles avaient toutes les deux des cheveux roux, et si les yeux verts de Kathleen ne brillaient pas comme deux petits émeraudes, du vert restait du vert. Kathleen eut le réflexe de se dire que dans quelques années, peut-être qu’elle serait un peu comme ça, derrière un bureau, à ouvrir des portes à distance et à accueillir des élèves – enfin ça, elle n’en savait trop rien, et c’était peut-être aussi sa tendance à vouloir prendre exemple sur tout et n’importe quoi.
Lorsque Mme Aaron précisa qu’elle ne mangeait pas les enfants, Kathleen ne put s’empêcher de sourire. C’était fou, comment une blague pouvait changer du tout au tout la première impression qu’on se faisait d’une personne. Kathleen se dit qu’il fallait peut-être faire des blagues à tout le monde, pour passer pour la personne sympathique qu’elle était, ou qu’elle voulait être, ça aussi, elle ne savait pas trop.
La chose suivante qui surprit la rouquine – elle avait arrêté de compter, il y avait trop de choses qui se passaient là-haut pour garder le fil de ses pensées propre et bien organisé, ce fut la disposition de la salle. Loin des pupitres auxquels elle s’était attendue, elle fit face à un océan de coussins multicolores, de toutes les formes : quelque chose qui ressemblait bien plus à un salon de thé qu’à une salle de Sortilèges, pensa Kathleen, mais elle avait traîné dans suffisamment de salons de thé avec sa grand-mère pour s’y sentir comme chez elle.
Sans être particulièrement solitaire, Kathleen avait plus ou moins toujours été habituée à s’occuper toute seule, aussi s’assit-elle à une extrémité de ce qui ressemblait à un second rang. Elle ne sut pas vraiment comment réagir quand un garçon brun aux yeux gris rieurs s’assit à côté d’elle – cravate verte, c’était un Serpentard, se souvint-elle, pas que cela veuille dire quelque chose de particulier pour elle –, ni quand la professeure annonça l’heure venue des présentations.
Ça aussi, Kathleen l’avait imaginé plusieurs fois. Elle avait essayé plein de fois de s’imaginer les mots à dire, ceux qui sonneraient juste comme elle, ceux qu’il fallait dire pour se faire des amis. Elle eut le temps de mourir intérieurement plusieurs fois – était-il vraiment important de préciser que son livre préféré, c’était le Voyage au centre de la terre de Jules… Jules quoi, déjà ? et oh, son voisin s’appelait Samuel, au fait, et il adorait la tarte au citron meringuée, elle savait qu’il avait une tête de personne pas nette – avant que son tour ne vienne.
— Déjà, bonjour tout le monde, je crois que c’est bien d’être poli, un peu. Je m’appelle Kathleen Honermann et au cas où il y a des myopes parmi vous – mon papi est myope, je sais que c’est une galère – il y a un blaireau sur mon uniforme, donc je suis Pouffsouffle. Sinon, euh, j’ai grandi à Oxford, donc je sais que c’est pas un hobby, mais j’ai toujours aimé le grand air, ça c’est un hobby, et traîner dans les bibliothèques, et non, c’est pas contradictoire. Je lis de tout, mais ce que je préfère, c’est les romans d’aventure : là, c’est mon imagination qui se balade au grand air. Pour mes matières préférées, c’est peut-être trop tôt pour en parler, mais j’adore l’histoire côté moldu alors il n’y a pas de raison que ça ne marche pas côté sorcier, et comme mon père est explorateur, je me suis dit que j’aimerais peut-être bien la botanique. Et enfin, j’adore la forêt noire, le gâteau, parce qu’il est allemand et que du côté de mon père, mon grand-père il est allemand.
Et voilà, elle s’était promis de ne plus penser à Andreas Honermann, mais elle n’y pouvait rien, il aurait dû s’appeler Rome, parce que toutes les routes mènent à Rome. Son écart lui fit penser qu’elle devrait lui écrire une lettre, ce soir, à défaut d’espérer qu’il lui en envoie une de lui-même.
Elle se rassit toute souriante, parce qu’au moins elle s’était présentée et qu’elle n’avait pas l’impression d’être une personne horrible. Elle se dit même qu’à l’occasion, peut-être qu’elle devrait parler à Samuel. Il avait l’air d’avoir eu l’air de tiquer quand elle avait parlé de romans d’aventure. Soulagée, elle écouta le reste des présentations avec attention, parfois pensant qu’elle devrait absolument aller parler à telle personne parce qu’elle avait mentionné sa chanteuse préférée, ou peut-être que telle autre serait un bon binôme éventuelle dans une autre matière. Kathleen ne savait pas et oh ! elle avait oublié de raconter que par traîner dehors elle voulait dire monter sur les toits du pensionnat au clair de lune et regarder les étoiles parce que c’était joli et… elle se dit qu’elle avait peut-être bien fait de ne rien dire, parce qu’à Poudlard, elle respecterait les règles : elle était curieuse, peut-être un peu aventureuse, mais certainement pas tête brûlée.
En parlant de tête brûlée, Kathleen pensa ensuite que la vraie tête brûlée, ce serait celle qui manquerait de respect à Greta et Daisy, les elfes de maison que Mme Aaron leur présenta à la fin du cours. La jeune fille, bien que Sang-mêlée d’après ce qu’elle avait cru comprendre en tout cas, ignorait tout des hiérarchies du monde magique, mais comprit rapidement la situation à laquelle elle avait affaire. Elle, elle se demanda surtout si son père avait déjà eu des assistants comme ceux-là et comment ils avaient fait pour apparaître comme par magie – ou par magie, sans le « comme ». Elle vit aussi une part de forêt noire sur le plateau que l’une des deux elfes présentaient, et elle entendit aussi la professeure dire que ces cours pourraient devenir son refuge. Pour l’heure, celui-là serait surtout le refuge de son estomac, parce qu’elle avait tellement été distraite par ce premier jour qu’elle en avait peu déjeuné ce matin. Elle fut tellement emballée qu’elle se risque à goûter la fameuse et redoutée tarte au citron meringuée – c’était aussi dégoûtant que dans ses souvenirs, mais au moins elle avait fait en pas vers son voisin, qui avait vu et noté le geste.
Ce ne fut qu’au moment où elle sortait que Kathleen se rendit compte qu’elle n’avait rien enchanté du tout. Et ce fut au moment suivant qu’elle se dit que c’était peut-être mieux, car elle avait été enchantée de rencontrer sa professeure et ses futurs amis.
Semaine 11 :Pia Bentham
Toutes nos félicitations aux élèves nominés pour cette année WoP 29. Chacun et chacune d'entre eux seront récompensés à la suite de cet article. N'oubliez pas qu'à chaque semaine, il se peut que ce soit VOUS qui soyez sélectionné.
Merci à tous d’avoir suivi cet article, nous nous retrouverons l'année prochaine pour un nouveau récapitulatif des devoirs de l'année.
A bientôt pour un nouvel article sur le blog,
Portez-vous bien.