Lwiz A. GaboAhaH
Journal
Cher journal,
Laisse-moi te raconter ma vie telle qu’on me l’a raconté. Bien avant que je ne découvre de nombreuses vérités hélas. Je me plaignais souvent de mon existence, mais c’était avant de connaitre le futur qui m’était destiné.
Je vais tenter d’organiser ce journal, cher journal. On pourrait rapidement se perdre au fil des pages, et étant une Serdaigle exemplaire et organisée, je dois bien faire de même avec l’ouvrage relatant mon histoire. Je note tout. Je ne veux rien oublier.
La rencontre
Cher journal,
Mes parents s’étaient connus peut après avoir eu 20 ans. Matthew Covey -mon père- était un medicomage. Cela sous-entend bien entendu qu’il était sorcier. Un sang-pur pour être plus précis. Papa avait toujours élevé dans la grandeur de sa famille. Toute la génération des Covey était allé à Poudlard, le collège de sorcellerie. Au sein de la maison Gryffondor plus particulièrement.
Ma maman, elle, était une moldue de pure-souche. Elle ignorait tout de la magie avant de rencontrer papa. Rose Williams (parce oui c’était son nom) était une ingénieure en fait ! En quelques mots, ça veut dire qu’elle travaillait pour innover le monde d’aujourd’hui, enfin celui des moldus.
Leur rencontre ? Maman avait eu un accident dans une rue non loin du Chaudron Baveur. Je te laisse deviner qui la secouru cher journal ? Hé bien oui, c’était papa. C’est tellement cliché, mais ils disaient que c’était un véritable coup de foudre. Et après ? Bah ils ne se sont jamais quittés.
La famille
Cher journal,
Je n’étais pas fille unique ! Non non. A vrai dire, j’ai deux grandes sœurs Anne et Sophie. Mais avant qu’elles naissent, mes parents ont dû affronter la fureur des grand-parents Covey. Accepter une modue dans la famille et voir la lignée de sang-pur s’arrêter, cela n’avait pas dû être simple. Mais c’est plus le fait qu’elle puisse dévoiler quoique ce soit du monde de la magie qui fut le problème.
Du coup… Ils accélérèrent le mariage ! Et moins de deux ans plus tard, Anne était née, suivit de Sophie. Ils avaient beaucoup voyagé tous les quatre, découvrant plusieurs contrées du monde. Mais ensuite, ils étaient allés s’installer à côté de Londres à Guildford et mes parents avaient commencé à bosser pas mal.
Les déplacements étaient terminés et une routine s’était alors installée !
La naissance
Cher journal,
Mes parents m’avaient racontée que ma naissance avait été spéciale et unique. En partie parce qu’elle était venue dix ans après la naissance de ma grande sœur. (Ils avaient annoncé ma vie au bout milieu d’un repas de noël !) Et souhaitant respecter cette tradition de repas, j’avais décidé de pointer le bout de mon nez le 18 mai à l’heure du goûter.
Une naissance plutôt banale, mais maman m’avait dit qu’une fois dans ses bras l’une de mes mèches de cheveux était devenue d’un bleu vif. Facile de comprendre ce qui se passe non ? Je ne l’ai pas précisé ? Je suis métamorphomage. Hélas. Le point étonnant c’est que personne ne l’était dans ma famille. Papa m’avait dit que j’étais unique. Comme pour prouver ses propos ils m’avaient donnée un prénom étrangement unique lui aussi : Lwiz. Pourtant sa prononciation était commune. Je n’ai jamais cherché à comprendre la logique de mes parents…
L'enfance
Cher journal,
Je ne saurais pas décrire mon enfance. Je ne saurais dire si je l’ai aimé ou détesté. Lorsque je suis née, je suis arrivée dans une famille bien unie. Et moi j’étais là, un peu différente à cause mon statut de métamorphomage. J’avais toujours mis la distance entre mes sœurs et moi sur notre différence d’âge. A présent je pense que cela est dû à mes particularités physiques changeantes… Mais aussi pour une autre raison dont je ne souhaite pas te parler maintenant…
Je n’étais pas allée à l’école moldue, maman avait engagé des gouvernantes pour s’occuper de moi : me faisant l’école à la maison. Mes sœurs étaient déjà à Poudlard, au sein de la maison Gryffondor, comme Papa. J’avais souvent été seule, papa et maman travaillant beaucoup… Mais j’avais appris à vivre ainsi.
J’avais même pu m’inscrire à un club de basket lorsque j’ai eu 8 ans ! Mais j’avais dû rapidement arrêter, avec mes cheveux changeant spontanément de couleurs en fonction de mes émotions et un accident qui avait prouvé à l’ensemble de la salle de sport -et moi-même- que j’avais des pouvoirs magiques… Rester avec des moldus n’auraient pas été judicieux…
Mais ce n’était pas très grave. La magie était réellement entrée dans ma vie et je peux te dire que j’en avais lu des livres ! J’avais voulu tout savoir sur ce monde que j’étais, à cet instant, sûre d’atteindre. Alors que j’avais commencé à me rapprocher de mes onze ans, mes sœurs avaient terminé Poudlard et étaient devenues Auror et Medicomage.
La lettre
Cher journal,
Le jour de mes onze était finalement arrivé, mes parents avait été absents, je l’avais fêté seule après mettre préparer un gros gâteau. Je n ‘avais attendu qu’une seule chose dès lors : l’été. Qui disait été, disait également lettre d’admission pour Poudlard.
Elle était d’ailleurs arrivée en plein petit-déjeuner ! Un hibou grand-duc avait débarqué alors que maman et papa partaient au travail. J’avais pu déceler un sourire sur leur visage -enfin je crois- alors je me dépêchais d’ouvrir l’enveloppe.
La lettre avait été brève, mais elle avait été tant significative pour moi. J’avais enfin été admise à Poudlard, l’école de sorcellerie. Quelles aventures allais-je découvrir là-bas ? Aurais-je des amis ? C’étaient les questions qui me taraudait. Mais la plus grande question demeurait : dans quelle maison allais-je être répartie ? Papa et mes sœurs avait été à Gryffondor. Et étrangement cela m’avait poussé à refuser d’y aller…
Le Chemin de Traverse
Cher journal,
Peu de temps après avoir reçu ma lettre j’étais allée au chemin de traverse. Mes parents n’avaient pas été là, ils travaillaient -comme d’habitude-. Cela avait été la gouvernante du moment (elles changent tous les mois) qui m’avait accompagné. Je n’étais jamais allée là-bas. C’était un endroit merveilleux.
Je pense que mon endroit favori fut Fleury & Bott, ils possédaient un nombre impressionnant de livres ! Mais le gérant du magasin m’avait confié que la bibliothèque de Poudlard était encore plus grande. Autant te dire que je n’avais qu’une seule hâte : y passer mes journées.
Ma gouvernante m’avait trainé également à la ménagerie magique. Je n’avais aucune intention d’acheter d’animaux. Mais je dois avouer que lorsque j’avais croisé le regard d’un petit chaton noir… Je n’avais pas pu résister. J’aurais pu prendre un hibou. Mais… Non. J’avais adopté ce petit chaton noir qui répondait au nom de « Hope »
Poudlard allait être un nouveau départ. Où je serais moi-même. Sauf sur un détail : mon statut de métamorphomage. Ah ! Tu l’avais oublié toi aussi journal ? Je dois t’avouer que je l’avais oublié aussi. Mais en rentrant du chemin de traverse, mes cheveux avaient dû changer de couleurs (c’est le seul truc que j’arrivais à faire malgré un entrainement intensif…) et j’avais croisé le regard plein de jugement d’une sorcière. Son fils m’avait pointé du doigt et s’était moqué.
Je m’étais alors promis que je ne montrerais pas ma faculté au sein de Poudlard, je ne voulais pas être isolée.
L'arrivée à Poudlard
Cher journal,
Mon arrivée à Poudlard avait probablement été le jour le plus beau de ma vie. Si tu savais comme j’avais été surexcitée à l’idée de finalement intégrer le collège de sorcellerie le plus célèbre du Royaume-Uni !
Rien que sur les barques je n’avais pas osé imaginer que j’allais passer les meilleures années de mon existence… Et quand était venue mon tour de passer le Choixpeau magique sur ma tête, j’avais été tellement stressée… Et je pense que je me souviendrais toujours des pensées que nous avons échangées.
« Ah ! Une nouvelle GaboAhaH ! Tu suis le chemin de sœurs »
J’avais détesté cette phrase… J’avais à peine connu mes sœurs, comment aurais-je pu suivre leurs chemins ?! Et je pense que le Choixpeau avait parfaitement compris mes sentiments, parce qu’après il ne m’avait déçu :
« Il semblerait que tu ne veuilles suivre la même voie que tes sœurs et que ton père ! Je vois dans ta tête que tu souhaites faire tes preuves… Te démarquer ! Une grande intelligence t’habite et un certain esprit analytique… Je capte une grosse gourmandise et un sens de l’honneur à toute épreuve… Poufsouffle te conviendrait mais je pense que tu seras à ta place chez… SERDAIGLE »
Il avait crié le dernier mot dans la classe. Si tu avais vu les applaudissements que j’avais reçus et les sourires qui m’avaient été adressés. Je m’étais déjà sentie à ma place et j’avais rejoint la maison des aigles.
La première année
Cher journal,
Ma première année avait été assez spéciale… J’avais été tellement concentrée à préserver le secret de mon don que je m’étais totalement renfermée sur moi-même. Pas vraiment top pour quelqu’un qui souhaitait s’intégrer et s’épanouir hein ?
Je m’étais finalement dit la même chose et, ça a été à partir du milieu d’année que je me suis débloquée et que je suis allée vers les autres. Quelle sotte j’avais été de ne pas franchir le pas plus tôt ! Certes j’avais beaucoup travaillé à la place, me découvrant même une passion pour la matière Sortilèges ! J’avais réussi à décrocher un poste de professeur assistant auprès du professeur Luna ce qui m’avait permis de me consacrer entièrement à ma matière favorite.
Une passion pour une matière, je m’y étais un peu attendue : j’adore la magie. Mais c’est ma passion pour le quidditch qui m’avait le plus surprise… Le crois-tu ? J’étais apparemment douée ! J’avais même réussi à intégrer l’équipe de quidditch de la maison pour jouer à partir de la deuxième année !
Mais les bonnes choses avaient eu une fin apparemment : j’avais dû retourner chez mes parents l’été venu. L’un des étés les plus long de ma vie je pense…
Hum ? Quoi ? Mon statut de métamorphomage ? Je dois avouer que j’avais réussi le cacher avec une facilité extrême ! Enfin presque. Je ne comptais pas le développer de toute façon, j’étais convaincue que l’on pouvait vivre sans l’utiliser. Et c’était ce que je comptais faire.
La deuxième année
Cher journal,
Ma seconde année avait été tellement fantastique que je ne sais pas si j’aurais les mots pour l’exprimer à sa juste valeur… J’avais retrouvé mes amis, mais surtout je m’étais liée d’amitié avec Leonie. Je te le dis à toi, mais je la considérais comme ma meilleure amie. On se ressemblait sur plein de points. C’était tellement agréable, j’avais eu l’impression d’avoir une sœur (une vraie, pas comme Anne et Sophie).
Couplé à cela, j’avais finalement commencé le Quidditch et en tant que Poursuiveuse ! Attention s’il-vous-plait ! Ça avait été tellement bien… J’avais eu l’impression d’être libre sur un balai. Pendant l’été j’avais même réussi à acheter un beau Nimbus 2001. Autant te dire que j’avais fait la fière sur mon balai… On avait gagné qu’un seul match, mais sincèrement : je me moquais du résultat… Ça avait été tellement agréable de faire partie d’une équipe aussi soudée.
J… J’avais également rencontré une fille. Lunaewen… Je ne savais pas pourquoi, mais avec elle ça avait été différent. Elle m’avait faite sentir belle et confiante. J’aurais presque pu lui confier mon secret. Mais je n’avais pas voulu : par peur de la perdre. Je n’avais pas su définir notre relation, mais cela avait été quelque chose de précieux et il avait été hors de question de perdre cela à l’époque.
Tous ces évènements m’avaient apparemment donné des ailes car j’avais fini deuxième de l’école, et le prix pour cela… Un éclair de feu ! Tu imagines ?! J’avais tellement eu hâte d’être à l’année suivante pour le tester en match !
J’aurais dû rejoindre Leonie pour les vacances d’été, mais finalement je n’avais pas réussi à demander à mes parents. Ils me terrorisaient, je ne savais plus quoi faire. Je ne semblais pas exister à leurs yeux et cet été avait été plus long que jamais…
La troisième année
Cher journal,
Ce début de troisième année avait été signe de promotion. J’avais été nommé co-capitaine de quidditch ! Un tel honneur, je n’avais même pas osé y croire. J’avais tellement espéré faire honneur à la maison. Mais mon nouveau poste en tant qu’attrapeur m’avait mis une telle pression que j’avais eu peur de tout échouer. Cependant il avait semblé que mes souhaits de succès avaient été réalisés. Nous avions gagné tous nos matchs ! Et pourtant ils avaient été tous extrêmement durs et jamais je n’avais pensé un instant que la victoire aurait été nôtre…
Je n’étais pas restée à Poudlard pour les vacances de Noël, j’avais eu la chance de pouvoir aller skier pour la première fois de ma vie ! J’étais partie en France avec les parents de Leonie (et Leonie bien sûr) et ça avait été… Fantastique ! C’était à ce moment-là qu’elle avait appris qu’elle allait être grande sœur d’ailleurs ! J’aurais bien être grande sœur… J’étais sûre que j’aurais été la meilleure sœur du monde !
Tu te souviens de Lunaewen ? Non ? J’aimerais bien dire la même chose… Elle n’était pas revenue à Poudlard cette année. Enfin si, en mai, nous avions pu nous retrouvez un peu. Mais des secrets nous avait partagé. J’avais eu le mien, mais elle en avait eu également… Cela nous avait éloigné….
L’année ne s’était pas très bien terminée, même si j’avais réussi tous mes exams, l’été avait été encore pire que les précédents… Tu te souviens de mes parents qui s’en foutaient de mon existence ? Hé bien il avait semblé que d’un coup, j’étais devenue quelqu’un d’intéressant. Je t’ai confié plus tôt que je ne voulais pas être métamorphomage, je voulais simplement vivre en oubliant que je l’étais…. Cela n’avait pas été l’avis de mes parents… Ils avaient carrément engagé un entraineur pour me faire progresser. Je n’avais pas pu envoyer un seul hibou de tout l’été… L’isolation totale pour un seul but : maîtriser mon don afin de devenir Auror. D’où leur était venu cette lubie ? Aucune idée… Mais j’avais dû m’entrainer… Contre mon gré…
Et tu parles d’un entrainement… J’arrivais à métamorphoser que ma tête, et avec beaucoup de difficulté. Ce don était nul, il me pourrissait la vie.
La quatrième année
Cher journal,
Retourner à Poudlard aurait pu être une libération. Mais ma quatrième année avait la pire de toute… Après un été moisi, j’avais pensé que j’allais enfin retrouver mes marques et mon calme. Mais pour une raison inconnue, m’entrainer à utiliser mon don pendant l’été, l’avait amplifié. Et mes capacités à le contrôler ? Elles s’étaient évaporées. J’avais perdu sans cesse mon sang froid cette année-là…
A rajouter à cela, mon nouveau de poste de capitaine. Cela avait été un vrai plaisir de le devenir mais ce fut une pression supplémentaire que mon corps ne pu supporter. Mon mental non plus. J’avais alors fait ce que je m’étais juré de jamais faire : j’avais révélé mon pouvoir. Volontairement à Leonie dans un premier temps. Par accident auprès de Anna, une joueuse de son équipe.
Et le pire de tous ? En plein de cours de métamorphose. Le professeur Connor avait fait intervenir un métamorphomage. Quelqu’un comme moi ! J’avais perdu le contrôle, j’avais paniqué, et j’avais usé de mon don en plein milieu du cours… Jamais l’année n’eût été aussi longue… Les murmures au coin des couloirs, les regards insistants. Ajouté à cela les défaites aux quidditch car j’avais abandonné mon poste lorsque j’avais réalisé que je risquais de se faire démasquée…
Je m’étais sentie seule et abandonnée. Et même si j’avais eu mes amis autour de moi, rien ne m’avait aidé. Comme une mauvaise nouvelle arrive toujours quand on est au fond du trou… J’avais reçu une lettre de mes parents. J’avais tellement espéré qu’ils me soutiendraient et qu’ils se montreraient digne des parents que j’ai toujours voulu avoir… Mais je m’étais trompée, une nouvelle fois… Et de loin.
Cette lettre ? Elle avait tout simplement changé mon existence cher journal. Ce qu’elle avait contenu avait remis en question tout ce que j’avais accompli, il en avait été de même pour mon identité. Parce que oui. J’avais été adopté. Mes parents…. Enfin, Matthew et Rose GaboAhaH m’avaient recueilli lorsque ma famille biologique avait réalisé qu’ils ne pourraient pas s’occuper de moi. Je pense que tu comprends mieux mon enfance non ? Comment aimer un enfant qui n’est pas le sien après tout ? Ils m’ont foutu entre leurs bras alors qu’ils ne me désiraient pas. Tout ça pour quoi ? Pour m’annoncer le jour de mes quinze ans que j’étais fiancée et que mon destin était déjà tracé. Je devais devenir auror, et j’étais fiancé à quelqu’un que je ne connaissais même pas. Son identité ? Je me la suis posée aussi. Mais ce n’était qu’à mes dix-sept ans que je l’ai rencontré.
Grâce à Leonie, j'avais pu réussir à contrôler mon don cette année-là. A force d'entraînement j'avais pu accomplir une métamorphose complète en prenant entièrement l'apparence de ma meilleure amie. J'avais réussi à vaincre ma peur du regard et même si beaucoup m'avait observé avec curiosité, j'avais simplement ignoré leurs regards. Dans le même temps j'avais posé ma démission, laissant tomber mon rôle de professeur assistante.
Mon retour avait été plutôt tumultueux. Il faut dire que j'avais refusé d'adresser la moindre parole à mes "parents". Ils m'avaient forcé de nouveau à suivre mon entraînement. Mais j'avais bien entendu fait semblant d'échouer à chaque fois. J'avais bien prévu de me venger, et ça avait été un moyen comme un autre de le faire.
Une étonnante surprise s'était produit cet été là. En recevant ma lettre de fourniture pour ma cinquième année, un autre document avait été joint ainsi qu'un insigne. J'avais d'abord regardé l'insigne. Je le connaissais bien puisque j'avais pu le voir de nombreuses fois à Poudlard. C'était celui des préfets. En parcourant la lettre j'avais alors compris qu'on m'avait confié une grande responsabilité pour ma prochaine année. Je devenais alors préfète pour Serdaigle.
La cinquième année
Cher journal,
Je fais une pause dans mon récit. Je reprendrais bientôt, je te promets. Mais écrire tout ça me pèse le cœur. Si tu savais seulement ce qui s’est passé ensuite…