Sorcières et sorciers,
Il y a plusieurs mois, nous vous avions proposé un défi d’écriture portant le nom de Spook’Tober (cliquez ici pour y accéder). À l’occasion du mois d’Octobre, il vous était ainsi possible de laisser exprimer vos talents d’écrivain pour rédiger, chaque jour, une nouvelle (histoire courte) à partir d’une situation bien précise. Une fois votre écrit terminé, vous pouviez le poster sur ce sujet ou bien l’envoyer par hibou à Neijka Darween.
Certains d’entre vous ont répondu à notre appel, c’est pourquoi nous avons décidé de vous proposer un récapitulatif de cet événement, dans lequel figure l’ensemble des créations de vos camarades. Il vous suffit de cliquer sur l’intitulé de chaque histoire pour en dévoiler le contenu !
L’ensemble des nouvelles affichées ci-dessous appartiennent à leurs créateurs, qui les ont partagées avec World of Potter FR. Vous trouverez leur nom dans la description associée à chaque histoire.
Encore une nuit longue et pas très reposante. Le jeune homme se leva pour attraper quelque chose à manger. Il devait rester quelques chocogrenouilles ou autres friandises dans le placard.
Sa main pénétra le placard comme s’il n’y avait pas de porte. Pourtant il voyait la porte. Exactement la même que depuis qu’il avait cette loge. Il fronça les sourcils comme si ça allait l’aider à comprendre ce qui se passait et retira sa main. Elle était d’un étrange blanc transparent. Pas seulement sa main, tout son bras. Et son autre bras aussi. En fait tout son corps était … non, c’était pas son corps. Son corps était encore sur le canapé. Lui, il était un fantôme.
C’était une sensation étrange d’être mort sans tout à fait l’être. Parce qu’il était quand même présent, il pouvait bouger, parler … et traverser les murs ?
Il s’avança vers son reflet, prêtant cette fois attention au fait qu’il ne marchait pas mais flottait. Il passa au travers du miroir puis du mur et se retrouva dans une autre loge. Celle de Laura Léatoire, sa camarade de farce et de musique. Elle aussi se remettait de la murge de la veille. Voir un fantôme surgir du mur d’un endroit absolument pas hanté eu le mérite de la dégriser rapidement.
- Laura !
La jeune femme sursauta violemment, renversa son café et se leva brusquement avec un boum. C’était sa chaise qu’elle avait fait tomber dans le mouvement.
- Tom ? Mais …
- Ouais, je suis un fantôme maintenant. Mais pour les spectacles ça laisse des perspectives intéressantes. Je pourrais faire des bonds de fou, planer au-dessus du public même passer dans le public !
La jeune femme aux longs cheveux bleus remit sa chaise en place, nettoya la tâche de café d’un coup de baguette magique et inspira longuement pour calmer son palpitant.
- Donc même mort, tu ne t’arrêtes pas ?
- Non. J’ai encore des choses à raconter. Le spectacle doit continuer !
- Après le petit dèj.
Un autre truc que les deux amis partageaient : la gourmandise. Le problème étant que les fantômes ne mangeaient pas. Pour ne pas être exposé à un supplice de Tantale, Lord Menestraigle se rendit sur la scène pour y attendre son amie. Il n’y avait là que Nina, l’elfe de maison. Tom lui expliqua posément la situation. Elle fut aussi surprise que Laura, mais une fois le choc passé, elle prit la chose avec enthousiasme.
Laura arriva bientôt accompagnée de Bob, le pyrobarbarde et Irina alias Lady Namite. La mort de Tom n’était finalement qu’une étape dans la vie du groupe. Si la vie était belle, la non-vie s’annonçait passionnante.Narrateur : Nous verrons le long de ces histoires diverses aventures mettant au défi l’imaginaire de nos situations et nous montrant que tout n’est pas toujours ce que l’on pense et que la fin n’est pas toujours celle que l’on attend. Comme celle d’aujourd’hui.
Il était sept heures du matin dans un appartement calme au cœur de Londres, qui pour les voisins pouvait être des plus banals, tant qu’ils ne savaient pas que l’habitant de cet appartement était un sorcier. Solvino Lago, un jeune homme d’une vingtaine d’années, actuellement en formation pour devenir Oubliator. Il se réveilla ce matin-là en sursaut et complètement chamboulé. En effet, il dormait usuellement dans un lit en mezzanine et ce matin-là, il ne se réveilla pas dans ce dernier, mais bel et bien au sol. Perturbé, il se leva sans mal et partit à la recherche de son chat. Quand il le trouva, caché dans un coin, ce dernier lui cracha dessus avant de s’enfuir loin de lui.
Son chat avait toujours été un original, ce genre de comportement pouvait lui arriver quand il était mal luné, donc cela ne le perturba pas plus que ça. Il regarda un instant son miroir, une masse informe le fit sursauter quelques secondes auparavant, une masse présente dans son lit. Cela finit de le réveiller. Il fixa davantage dans le miroir la tête de l’occupant. D’une certaine manière, il aurait préféré ne jamais le découvrir, c’était lui, vraisemblablement mort…
En regardant de plus prêt dans le miroir, il pouvait en effet voir son côté spectral auquel il n’avait pas prêté attention, alors que c’était choquant. Il était ainsi devenu un fantôme.
Personne ne pourrait dire combien de temps il passa à ingurgiter cette information. Le seul point important fut la réalisation qu’il portait actuellement un vieux pyjama Pokémon. Il passerait donc l’éternité avec… La honte l’envahit de savoir que des personnes pourraient le voir avec. Mais une illumination arriva aussitôt. Seuls les sorciers pourraient le voir, les moldus ne pourraient pas. Cette pensée lui donna l’idée du siècle. Lui qui avait toujours aimé le drama chez les familles pourrait en être au cœur ! Il pourrait s’incruster dans les familles de moldus et admirer dispute, tromperie et mensonge. Encore mieux qu’un blockbuster.
Cette idée le ravit et il sortit immédiatement afin de trouver de quoi se divertir.
Il mit un certain temps à comprendre qu’il n’était plus utile d’ouvrir les portes et comment fonctionnait son corps spectral. Mais il réussit à rejoindre la rue. Il marcha quelques temps en écoutant les discussions sur son chemin quand il croisa une personne drôlement accoutrée, en véritable armure du siècle dernier, avec une épée aussi longue que la personne et très affûtée. Il le dévisagea pendant de longues secondes. Ou bien même minutes, quand on est un fantôme, on n’a plus la notion du temps. Le chevalier remarqua qu’il le fixait et s’exclama : “Vous me voyez donc !” Aussitôt notre cher ami Solvino se rendit compte de son erreur. Il voulut l’ignorer, mais c’était trop tard. Le chevalier ajouta alors : “Si vous me voyez, cela m’indique que vous êtes un sorcier ! MORT AUX SORCIERS” et se mit à courir épée tendue vers Solvino à travers la ville puis le pays.
Narrateur : Aujourd’hui, nous verrons qu’il est important de toujours se méfier de tout le monde. Ils ne sont jamais ceux qu’on pense qu’ils sont. Même nos plus proches.
Elivia est une jeune Auror, qui s’est, ce matin-là, réveillée en retard pour une réunion assez importante. Elle se prépara alors en vitesse, petit débarbouillage, coiffage approximatif et tenue pas tout à fait accordée, on oublie la douche, le petit déjeuner et le maquillage, ça prend trop de temps.
Néanmoins, Elivia prit le temps de faire un bisou sur le ventre à découvert de son chat, Marcus, et une caresse sur la tête avant de se diriger vers la porte juste en face du chat.
Elivia récupéra ses clés de la porte et claqua cette dernière avant de faire trois pas et de se rendre compte d’un gros problème. Elle n’avait pas sa baguette sur elle… Elle l’avait laissée sur sa table de chevet dans sa précipitation. Pour une Auror, une erreur de ce type craignait un peu.
Elle retourna en vitesse dans l’appartement, mit un tour de clé et ouvrit la porte en grand.
Néanmoins. En face de la porte, il y avait un homme en tenue d’Adam. De dos devant elle. Elle se précipita sur la gauche dans sa chambre, faisant alors un boucan d’enfer, attrapa sa baguette et visa l’inconnu dans sa pièce de vie.
Ce dernier se retourna face à elle en levant les mains. Elivia mit de nombreuses secondes avant de débuguer, et dut mettre tout son esprit pour ne pas baver. L’homme était un véritable Apollon. Un mélange entre Henry Cavill et Chris Evans. Un visage parfait, une barbe de trois jours soulignant ses traits, un corps fait d’acier et le tout surplombé par un charisme dingue.
Sa formation d’Auror lui permit de prendre le dessus et de l’interroger en bonne et due forme.
L’homme promit de répondre à toutes les questions si elle baissait sa baguette. En regardant un peu plus, en effet, il ne semblait pas vraiment en confiance et en vigueur.
Une discussion de plusieurs heures arriva où Elivia apprit que c’était la forme originale de Marcus, un Animagus à la paille qui avait apprécié la prise en charge d’Elivia quelques mois auparavant, qu’il n’avait jamais eu le courage de lui avouer, même après qu’il ait compris que c’était une sorcière, s’étant attaché à elle. S’ensuivit une dispute avec des mots non doux, et des insultes, pervers et égocentrique furent les insultes qui sortirent le plus souvent.
Cependant, avant même que le soleil se couche. Nos deux protagonistes étaient tous les deux dans le même lit.
Narrateur : Faire une mauvaise blague à une personne peut avoir des conséquences inattendues.
Arbol, 14 ans, Serpentard et pas forcément le pot le plus fleuri du balcon. Néanmoins d’une grande gentillesse, d’une plus grande timidité et encore une plus grande naïveté.
On lui avait promis de lui faire découvrir des choses exceptionnelles qu’un jeune garçon de son âge voulait découvrir. Pour cela, il devait se rendre à l’orée de la forêt interdite juste avant le couvre-feu, et pénétrer cette dernière sur une dizaine de mètres avant de rencontrer quelqu’un, de découvrir et repartir.
Cependant, cela faisait quinze minutes qu’il attendait et toujours personne. Il attendit encore vingt minutes avant de se rendre compte qu’on s’était fichu de lui. Énervé, il prit le chemin afin de rentrer à Poudlard. Enfin, de ce qu’il croyait. Au fur et à mesure qu’il avançait, la forêt semblait s’assombrir encore plus. Et il comprit rapidement son erreur, quant au travers d’arbres, il aperçut Poudlard au loin, derrière lui.
Il se retourna et marcha dans l’autre sens. Mais des bruits de pas se faisaient entendre. La peur monta chez l’adolescent qui se retourna pour voir ce qui le suivait. Mais rien. Il se retourna de nouveau pour reprendre son chemin, mais se figea directement. Une Acromentule avec des mandibules claquantes était devant lui et l’empêchait d’avancer.
Arbol ne sut quoi faire. Il n’avait même pas pris sa baguette, ceci n’étant pas supposé être un périple dangereux. Sur lui, il ne lui restait qu’une baguette, mais à la réglisse. Gourmand comme il était, il avait toujours quelques friandises sur lui à manger en cas de fringale ou d’ennui. C’était le dernier truc qui lui restait. Une idée lui vint de l’utiliser comme leurre pour faire peur à l'araignée. Il la sortit devant lui et menaça l’araignée en la tenant fermement. Néanmoins, ce n’était pas une vraie baguette et cette dernière pendouilla mollement dans ses mains.
L’Acromentule prit la parole pour la première fois :
“Soit vos fabricants de baguettes sont devenus abrutis, soit tu me menaces avec quelque chose qui ne me fera aucun mal. Et dans tous les cas, je prends le risque pour un repas.”
Arbol, comprenant que son plan n’avait pas fonctionné, vit la chose s’avancer vers lui à toute vitesse, bouche ouverte. Il lui balança sa friandise dessus et se mit à courir, en sachant pertinemment qu’il devait contourner l’araignée pour retourner à Poudlard. Cependant, un son des enfers se fit entendre.
“Attends petit Homme, quelle est cette chose délicieuse que tu m’as donnée ? Pourrais-tu m’en apporter plus ?”
Le jeune serpentard lui répondit et expliqua que oui, cela était tout à fait possible. L’araignée géante devint tout de suite amicale et lui proposa de le ramener à Poudlard, de le protéger des dangers et d’être son amie tant qu’il lui ramènerait ces fameuses friandises.
Narrateur : Les fêtes de la fin du mois d’octobre, que cela soit Halloween ou la Toussaint, sont des fêtes qui permettent de se retrouver entre amis et famille pour différentes raisons et même de se faire de nouveaux amis.
La famille Lobinol était une famille de sorciers vivant dans un quartier Moldu de Norwich.
Les parents, partis voir leurs propres parents, avaient laissé les trois enfants seuls, Emonie, Porter et Harisson.
Emonie, l’ainée, avait profité de l’occasion pour organiser une session de sculpture de citrouille avec ses deux frères. Étant en formation de Potionniste, elle ne perdait pas de temps et confectionnait de nouvelles potions et testait des mélanges.
La sculpture des citrouilles était un évènement très drôle. Ils passèrent tous trois un formidable moment. Les citrouilles, une fois finies, étaient des plus terrifiantes, encore plus lorsque l’on ajouta dans ces dernières une bougie rouge et noire. Donnant un aspect spectacle à l’intérieur même de la citrouille.
Emonie admira son œuvre, avant de sentir le brûlé et se rappela sa potion en cours. Elle se jeta sur sa potion pour essayer de la récupérer, usa de ses compétences, ajouta un peu de ceci, puis de cela. Mais rien n’y fit. Sa potion était instable et une bulle se forma, énorme bulle de potion qui s’envola et explosa pour retomber pile sur la citrouille, la recouvrant entièrement et fumant abondamment.
Une odeur immonde atterrit dans la pièce. Emonie fut déçue d’elle par son erreur en potion, mais aussi de ne même pas avoir pu profiter de son œuvre. Ses frères vinrent auprès d’elle pour la consoler. Mais un étrange phénomène se passa. La bouillie fut propulsée et la citrouille dessous, intacte, avait une mine étrange qui se modifia rapidement, changeant de faciès avant de prendre la parole : “Eh bah dis donc il faut chaud là-dessous ! Alors ça va la famille ? Qu’est-ce qu’on fait de beau ? Franchement merci. La vie d’une citrouille, c’est pas facile tous les jours !” Cette dernière se déplaça en sautant à travers la maison, criant par moment, riant et s’exclamant fortement. “Oh mais dis donc, tu ne serais pas un peu tout léger toi ? Un petit régime te ferait du bien ! Oh puis toi ça se voit que tu n’as pas la lumière à tous les étages ! Nan mais franchement qui m’a mis dans une famille d’empotés pareils… Pas vrai ? Pas vrai ?”
La citrouille était plus bavarde que des commères de quartier ayant le nouveau potin du siècle. Elle ne s’arrêta jamais. Critiquant, disant des stupidités, effrayant aussi les membres de la famille.
Narrateur : L’invention incongrue d’Emonie mirent leurs nerfs à rude épreuve. Cependant, une semaine plus tard, le calme revient dans le foyer. Bizarrement, cela colle à la même période où tout le voisinage se retrouva avec une fabuleuse part de tarte à la citrouille sous leur porte le matin.Narrateur : Une situation déjà stressante peut se retrouver l’être encore plus avec certains évènements supplémentaires.
Maestysse se retrouvait tirée de force par sa fiancée Lola vers un endroit qui ne lui disait absolument rien.
Lola était une jeune Moldue en couple avec Maestysse, une sorcière avec un très grand cœur.
La jeune Moldue avait réussi à la convaincre en lui indiquant tout le bien que cela pouvait faire à la communauté Moldue, les réserves étant au plus bas. Par amour, Maestysse avait accepté et se retrouvait en ce moment dans une salle blanche, la manche relevée, à attendre la personne en charge du prélèvement sanguin.
En réalité, elle ne savait même pas si elle avait le droit de faire un don du sang en tant que sorcière, mais il était trop tard pour s’en soucier maintenant.
L’infirmier qui entra dans la salle était aussi blanc que sa blouse. Il lui sembla opportun que ce dernier se fasse examiner.
Il ouvrit le matériel devant elle tout en lui faisant la conversation, ce dernier était au final fort sympathique. Il la prévint quand il allait lui insérer l’aiguille dans le bras.
Maestysse tourna la tête tout en fermant les yeux. Elle compta un certain temps. Ne sentant pas réellement de douleur, elle se permit d’ouvrir les yeux.
Ce qu’elle aperçut alors lui glaça le sang. L’infirmier, canines sorties, ouvrait grand la bouche sous le tuyau d’aspiration et était en train de boire son sang.
Bien qu’elle avait déjà perdu une certaine quantité de sang, ce dernier ne fit qu’un tour. Elle arracha l’aiguille de son bras et attrapa sa baguette.
L’infirmier, ou plutôt le vampire. En voyant la baguette, il ne se fit pas désirer. Il attrapa plusieurs poches de sang derrière lui et courut vers la sortie. Maestysse le poursuivit tant bien que mal avec une carence évidente en sang et une plaie toujours ouverte. Arrivée à la porte du don du sang, elle était sûre qu’elle ne pouvait plus rien faire, le vampire était sur une trottinette électrique sous une ombrelle et filait à travers Londres à grande vitesse…
Narrateur : Un évènement aussi traumatisant peut alors être source d’un traumatisme intense, mais aussi de guérison. Ici cela guérit Maestysse de la peur de se faire piquer. Mais elle regarda toujours le préleveur dans les yeux, ne leur faisant plus confiance.Narrateur : Les apparences trompeuses sont parfois vraiment trompeuses.
Mirio profitait allègrement de son jour de congé dans un grand centre commercial près d’Edimbourg. Après tout, quoi de mieux pour faire baisser la pression que de s’offrir ses propres cadeaux ?
Il en profita aussi pour faire quelques courses afin de manger.
Alors qu’il venait de finir ses courses, il se dirigea vers la sortie afin de rejoindre le parking. Cependant, dans un recoin un peu sombre, il vit passer une petite forme. Il s’arrêta quelques secondes et observa le lieu. Il vit une petite forme recroquevillée. Un Moldu n’aurait sûrement rien vu ni reconnu, mais Mirio savait que c’était un elfe. Il hésita quelques secondes puis s’avança vers l’elfe.
L’elfe le regarda et couina avant de se cacher un peu plus loin. Mirio le suivit et lui parla, ce qui permit à l’elfe de trouver la parole. Il lui expliqua alors être là pour acheter à manger pour sa famille. Mais il n’avait pas de sous. Un éclair de génie passa dans les yeux de l’elfe. Qui, regardant de gauche à droite régulièrement, comme si on l’espionnait, s’avança et chuchota à Mirio : “Si vous acceptiez de m’aider à nourrir un peu ma famille, je vous serais reconnaissant, et je pourrais en contrepartie vous aider à ranger vos courses !”
Mirio regarda l’elfe un peu louche, mais il le prit en pitié. Il se fichait pas mal de la contrepartie, mais savoir que ce petit être et sa famille mourraient de faim lui faisait mal. Certains maîtres étaient encore odieux avec leurs elfes de maison…
Mirio posa alors ses sacs au sol et se pencha pour attraper quelque chose à donner à l’elfe. Mais avant qu’il ne s’en rende compte, il reçut un coup puissant sur la tête, l’assommant quelques secondes.
Lorsqu’il revient à lui, l’elfe avait disparu et toutes ses courses aussi bien sûr. Et notamment sa nouvelle paire de chaussures qu’il avait attendu un an pour pouvoir se les payer… Qu’est-ce qu’un elfe allait faire de ça ? Énervé, il sortit sa baguette, prêt à réduire en chair à pâté l’elfe et sa famille.
Il fit plusieurs fois le tour du parking sans le trouver. Il décide alors de prendre sa voiture et de rentrer chez lui.
Dès lors qu’il eut garé la voiture et était rentré dans sa maison, il sut que quelque chose n’allait pas. Il fit le tour des pièces, baguette en main. Sans rien voir. Néanmoins, il trouvait sa maison bien rangée par rapport à ce qu’il semblait avoir laissé derrière lui ce matin-là.
Le point qui le fit tiquer fut quand il remarqua sa nouvelle paire de chaussures flambant neuve au pied de son lit, cirée, lassés faits, etc.
Il regarda alors dans sa penderie et vit les vêtements achetés déjà lavés et pliés.
Le dernier coup d’œil fut dans la cuisine, où tout avait été mis dans le frigo. Il ne manquait donc qu’un pain et une boîte de conserve…
Narrateur : L’agissement de certaines personnes peut poser de lourdes questions. Mais ici, l’elfe voulut remplir la part de son marché, sans être surpayé. Il put faire plaisir à sa famille, tout en étant fier de lui. Bien que Mirio restera dans le flou pour toujours quant à l’action de cet elfe étrange.Narrateur : Des jeux d’apparence idiote peuvent se révéler complétement idiots.
Lors d’une soirée d’apprentis Magizoologistes, dont Trezoro prenait part et s’amusait allégrement.
Vers la fin de soirée, une ronde se fit et un Action ou vérité se forma.
Les personnes passèrent au fur et à mesure du choix de la bouteille quand cette dernière s’arrêta enfin, ou plutôt malheureusement, sur Trezoro.
La question fatidique fut alors posée : “Action ou vérité ?” Il n’avait pas envie de devoir courir nu dans le bâtiment le lendemain comme son collègue de droite et choisit alors vérité.
“Sur qui dans cette pièce es-tu en kiff ?” Pourquoi lui posait-on cette question ? Quelqu’un était au courant qu’il était secrètement amoureux de Wilfried, mais que ce dernier étant avec Joa, il ne pouvait rien tenter ? Ni rien dire, Joa avait un tempérament très jaloux, protecteur, vicieux et rancunier.
Par mesure de sécurité, il demanda de choisir Action. Après tout, il en avait le droit. Même si c’était un aveu.
“Demain après-midi, tu devras boire l’eau de la tête d’un Kappa” La sentence fut donnée. Trezoro regarda Joa qui avait un sourire sadique, plusieurs voix s’élevèrent contre, trouvant ça trop dangereux, et notamment Wilfried. Cependant, la majorité trouva que c’était cohérent avec le reste des autres gages.
La soirée passa ensuite dans le brouillard, Trezoro ne réalisant pas encore. Une fois dans son lit, il dormit à peine, passant la plupart du temps à essayer d’échafauder une idée sur comment réaliser ça.
Le lendemain, il arriva sur place confiant, après tout si jamais ça tournait mal, ils allaient l’aider, non ? La matinée passa dans les rires au vu de la réalisation de certains gages. Puis vint son tour.
Il s’approcha du lac, enleva ses chaussures et remonta son pantalon en toisant le Kappa en train de dormir dans l’eau un peu plus loin. Wilfried vint même lui dire bonne chance. Ce qui lui valut un regard noir de Joa.
Il entra dans l’eau doucement pour éviter de faire du bruit. S’approchant lentement, pas à pas. Il voyait des encouragements silencieux de Wilfried au loin et d’autres de ses camarades.
Il n’était plus qu’à deux pas du Kappa lorsqu’un son se fit entendre. Le Kappa se réveilla et tourna alors la tête devant un Trezoro figé de peur et de panique. Le Kappa, en le voyant, se mit à sprinter en sa direction et ….
Narrateur : Au vu de la violence de la scène, nous préférons terminer l’histoire ici, ne pouvant diffuser un documentaire sur la reproduction des langoustes. L’âme du jeune Trezoro repose au paradis aujourd’hui. Refusez toujours un pari s’il vous semble stupide ou dangereux, il l’est sûrement. Il vaut mieux passer pour un trouillard qu’être mort. La bonne nouvelle, si l’action s’était bien réalisée, est que Wilfried plaqua Joa le jour même. Cependant, Trezoro ne put jamais en profiter pour passer à l’action.Nous tenons à remercier Tom Ward et Chloé Sage, qui ont pris part à ce défi et se sont consacrés à la réalisation des histoires présentées ci-dessus. Nous savions que les WoPiens avaient du talent, vous nous apportez une nouvelle fois la preuve que c’est bien le cas !