Eldon Fricklefrac
Une vie de crimes
Célèbre voleur britannique, Eldon acquit le surnom du « Voleur fantôme de la vieille Londres » à la suite de ses nombreux crimes et de la ville dans laquelle il opérait. Au début du XVIIème siècle, chaque nuit, un nombre sans précédent de maisons étaient cambriolées. Toutes étaient, à l’origine, l’œuvre d’Eldon, récemment revenu sous une autre apparence sur sa terre natale après un exil en Afrique pour échapper à la justice magique. Cette fois-ci, une nouvelle compétence l’accompagnait dans ses crimes : le sortilège de Déverrouillage, appris auprès d’un sorcier africain, et alors inconnu en Grande-Bretagne. Fricklefrac pouvait ainsi cambrioler sans problème sorciers comme moldus, ramenant chez lui moult trésors et antiquités. Tout Londres, magique et non-magique, était à l’affut de ce voleur mystérieux.
Fricklefrac se protégeait en fait de deux manières. Lorsque des sorciers dont il cambriolait la maison le surprenaient chez eux, il leur proposait de leur enseigner Alohomora en échange de sa liberté. De nombreux autres se mirent ainsi à voler également. Eldon, en revanche, savait qu’il ne se ferait pas lui-même cambrioler : en effet, il avait également ramené d’Afrique un bébé Nundu. Il l’utilisait pour garder sa maison et son butin en son absence, et avait l’habitude de le stupéfixer par la serrure de sa porte avant de rentrer.
Les crimes de Fricklefrac prirent cependant fin en une seule nuit. Un sorcier du nom de Blagdon Blay, exaspéré d’avoir été cambriolé dix-neuf fois en deux semaines, mit au point le sortilège anti-Alohomora. Les autres sorciers londoniens s’empressèrent de l’utiliser à leur tour et protégèrent les maisons des moldus. Fricklefrac rentra par conséquent un matin chez lui les mains vides. Frustré, il en oublia de stupéfixer son Nundu, qui le dévora. « Alohomora » fut la dernière chose qu’il prononça.
Capacités magiques
Eldon Fricklefrac avait du talent pour les sortilèges, ayant lancé à de nombreuses reprises celui de Déverrouillage et étant parvenu à l’enseigner à bien d’autres sorciers. Stupéfixer un Nundu à l’aide d’un seul sortilège n’est pas anodin non plus, ni même de le réveiller avec un seul charme de réanimation. Le voleur avait aussi tendance à stupéfixer des habitants des maisons qu’il cambriolait.
- L’histoire de Blagdon Blay offre l’autre point de vue de cette histoire ! Découvrez-la également sur le Lexique de WoP.
- Sur WoP, Alohomora est enseigné en 1ère année de cours de Sortilèges.
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