Principe

Ce phénomène magique fait peu parler de lui, du fait des conditions spécifiques devant être rassemblées pour qu’il apparaisse. Bien que tous les sorciers aient le potentiel d’être concernés par cette dette, peu se retrouvent dans cette situation. Peu, également, mettent des mots sur cette expérience. En effet, de nombreux événements pourraient consister en des dettes de vie, mais bien souvent, ils n’y sont pas associés ou ne sont pas clairement nommés comme tel.

Une dette de vie est un lien magique, qui se forme entre deux sorciers lorsque l’un sauve la vie de l’autre. Il s’agit de l’une des formes les plus mystérieuses et inconnues de la magie, une forme peu étudiée et impossible à recréer à l’aide d’un sortilège. Celui qui a été sauvé devra un jour, d’une manière ou d’une autre, payer sa dette en aidant en retour celui auquel il est lié. Pour cela, il n’est pas obligé de lui sauver la vie à son tour : il peut s’agir d’autres formes d’actions, du moment qu’elles sont bénéfiques. Les deux personnes liées n’ont aucun contrôle sur ce lien, qui se forme qu’elles le souhaitent ou non. Par conséquent, deux amis ou deux ennemis peuvent se retrouver liés malgré eux.

Application

Ce lien étant magique et impossible à briser, le sorcier endetté paiera nécessairement sa dette à un moment donné, parfois contre sa volonté s’il le faut. C’est ce qu’a vécu Peter Pettigrow, lié à Harry Potter depuis que ce dernier avait empêché Remus Lupin et Sirius Black de le tuer. Au Manoir Malefoy, alors qu’il tenait le cou de Harry dans sa main d’argent, il eut un bref instant d’hésitation et de pitié et le relâcha, payant par la même occasion sa dette. Cela causa sa propre perte, la main d’argent le prenant lui-même pour cible, ayant considéré cet acte comme de la faiblesse. Deux autres célèbres rivaux se trouvèrent liés par une dette de vie : James Potter et Severus Rogue. James Potter ayant sauvé le Serpentard de Remus Lupin alors transformé en loup-garou, Rogue agit en retour, des années plus tard, pour protéger Lily Potter et son fils – en demandant à Albus Dumbledore de les cacher de Voldemort en 1981, voire en garantissant la sûreté d’Harry durant sa scolarité.